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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 21:29

JDSCN1951.JPGe ne sais pas vous, mais moi, si il y a bien un "NON" qui me stresse chez ma fille, c'est le "NON, je  ne veux pas  prendre mon bain". Allez savoir pourquoi je fais une fixette là-dessus... Pourtant, à 3 ans, on ne peut pas dire qu'elle sente mauvais comme un ado de 15 ans. Je crois que c'est le fait que ce "non" intervienne après toute une série d'autres refus et oppositions p arfois intervenus plus tôt dans la journée et celui-ci, c'est la goutte d'eau qui fait déborder la baignoire.

 

Donc, rusons mes soeurs, si vous êtes comme moi, un tantinet susceptibles du gant de toilette.

 

Ma première arme, ce sont les pastilles qui colorent le bain que nous ramenons d'Allemagne. C'est comme un cachet effervescent, ça ne tache ni la baignoire, ni le corps et ça motive ma Louloute à aller dans le bain. Elle choisit sa couleur et hop, plonge dans le bain sans rechigner. Mais est-ce que ça existe en France? Oui, mes soeurs, rassurez-vous, cette merveille qui va sauver vos débuts de soirées est disponible en France, j'en ai vu sur bébé au naturel. Notons que c'est un produit allemand qui est importé. Ils sont forts ces cousins germains. Et encore, je ne vous parle pas de nos autres gadgets: pailettes qui crépitent dans le bain, gel douche qui sort d'une bombe façon mousse à raser, etc. A défaut de tels gadgets magiques,  la moitié de la bouteille un peu de bain moussant fera l'affaire. Le tout étant de sortir de l'ordinaire et de faire du bain un moment (encore plus) ludique.

 

Ma botte secrète, c'est d'ailleurs de lui proposer de prendre son bain... en maillot de bain (logique!). Bon, elle m'a déjà envoyé bouler avec cette proposition, mais une fois ou nous nous enlisions bien dans la crise balnéaire, ce maillot de bain m'a sauvé la mise. Elle s'est éclatée.

 

Une autre astuce: si votre enfant (fille ou garçon après tout) a une poupée qui va dans l'eau (la marque Corolle en fait), proposez-lui de l'emmener dans le bain avec lui. C'est un truc qui a marché pas mal de fois quand elle était réticente à se laver les cheveux. Je lui ai dit de faire sur son bébé la même chose que je faisais sur elle. Impeccable.

 

L'autre jour, elle était déjà dans le bain mais refusait de se laver les cheveux. J'ai sorti la pomme de douche et j'ai fait comme si c'était de la pluie, une grosse averse et qu'elle avait oublié son parapluie et que du coup, elle était toute mouillée, tête et cheveux compris. Elle s'est bien prêtée au jeu.

 

Le deuxième effet Kiss-Cool

Bon après, avec toutes ces astuces, il ne voudront plus sortir de l'eau, mais là, c'est plus mon affaire, vous vous débrouillez...;-)

 

Autre chose, je crois qu'il n'est pas bon de forcer un enfant à prendre son bain à tout prix. C'est un peu comme avec la nourriture.  Les soirs où il est impossible de les faire entrer dans la baignoire, mieux vaut se contenter d'un petit nettoyage au gant de toilette ou repousser le bain à un autre soir où il aura plus envie. Comme c'est en général un grand moment de plaisir pour eux, avec ou sans astuces et ruses de mamans, ils finiront par être de nouveau demandeurs.

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 13:06

Ou: comment passer de nouveau à la touche "avance accelérée" sans être passer par la touche "pause"

 

Je ne m'étais pas vraiment projetée dans ces jours d'après-concours. Je savais juste, et ça me motivait, que je profiterais de mes journée pour me reposer et m'occuper des miens. Je comptais aussi ranger mon bureau (qui s'organise à présent en strates et ce, sur deux surfaces: meuble et sol), mettre des trucs en vente sur internet, ranger un peu le coin jeux du salon, organiser quelques jours de vacances chez mes parents début mars avec les enfants, m'épiler, aller chez le dentiste et surtout chez le coiffeur.

Résultat des courses, les deux seules choses faites sont: aller chez le dentiste et...rien, non en fait je n'ai rien réussi à faire d'autre. Et surtout pas à me reposer, en tout état de cause.

 

En fait, Louloute est malade depuis dimanche. Forte fièvre, probablement dûe à un virus, mais qui ne passe pas. Donc pas d'école pour elle. Et ça, forcément, ça contrarie mes plans car je ne pensais avoir que Loulou à la maison en journée et encore, j'avais prévu de le mettre à la halte-garderie deux ou trois demi-journées, mais là-aussi, mes plans ont échoué car il n'y avait plus de place pour l'y accueillir. Pas avant vendredi. Donc voilà, comment se reposer d'un concours absolument exténuant et de 5 semaines de préparation intense...avec deux enfants sur les bras, dont un malade? Pas facile.

 

D'autant plus que Louloute n'est pas du genre à comater ferme quand elle a de la fièvre. C'est comme avec l'alcool (mais non, attends, j'ai pas dit qu'elle buvait ! Lis la suite !), il y a certaines personnes qui ont le vin triste et d'autres le vin gai et d'autres que l'alcool fait dormir. Eh bien, elle, a le mal gai. Elle n'adore rien tant qu'être malade. Même avec 39°8 elle trépigne d'impatience à la perspective que je lui prenne sa température (....rectale, pourtant!). J'ai perdu toute crédibilité chez le pédiatre quand je lui ai dit "Oui, Docteur, elle a vraiment une forte fièvre, elle un un peu abattue (parce qu'elle avait fait une sieste de 2h au lieu d'1h30...)" et qu'elle, elle s'est mise à chanter en allemand, à commenter tout ce qu'elle voyait dans le cabinet et par la fenêtre, à frissonner de plaisir sur le pèse bébé (son grand kiff) et à me demander si on allait jouer à Vocabulon en rentrant. Donc elle est relativement en forme et demande quand même beaucoup plus d'attention qu'une simple pipette de Doliprane tendue à heure fixe. Enfin, sachons nous estimer heureuses (ne me demande pas pourquoi je parle de moi à la 1ère personne du pluriel...): elle aurait pu être malade avant mon concours et ça aurait été autrement plus compliqué...mais quand même, après, c'est pas cool non plus.

 

Son frère a retrouvé sa bonne vieille habitude de perturber le sommeil de ses parents. Cette nuit, ça a duré plus de deux heures et quelques dizaines d'aller-retour entre la chambre parentale et la chambre de bébé. Est-ce lié au sevrage en cours (plus qu'une tétée maintenant, celle du matin)?

 

Quant à moi, j'ai déjà passé le week-end à me demander si les courbatures que j'avais dans tout le corps étaient dûes à la tension physique qui se relâchait ou à une grippe qui s'annonçait. Je me suis traînée comme une loque sans pouvoir me reposer car mon coéquipier devait se remettre à bosser, ce qui était bien normal après toutes ces journées de papa à plein temps. En plus de ça, lundi soir, j'ai commencé à avoir des yeux comme ceux d'un boxeur qui venait de se prendre des coups de poings. Tout gonflés, bouffis et rouges. Caniche à poils longs ascendant lapin albinos. Une conjonctivite carabinée...qui me mène à ma seconde interrogation existentielle depuis le concours (comme si je ne m'étais pas assez torturée le cerveau à trouver des problématiques et des plans dialectiques): "Est-ce que ces picotements dans les yeux sont dûs à la fatigue ou à la conjonctivite?".

 

Et...histoire de parfaire le tableau. J'ai dû reporter mon rendez-vous chez le coiffeur à vendredi (au lieu de mardi ! Quoi, c'est pas si grave? Mais je vous rappelle l'urgence de la situation capilaire !) car je n'avais pas trouvé de solution pour faire garder Loulou. Mais maintenant, je suis sûre que vendredi, si ma Louloute est encore malade, je vais pouvoir me brosser moi, au lieu d'aller chez le coiffeur !

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 07:00

DSC06321.JPG"Il faut parler aux bébés" : ça semble être un fait établi que personne ne veut remettre en cause.

Pourquoi? Parce que c'est bon pour le développement de leur langage, pour la communication parents/enfants, pour la transmission des émotions, pour plein de choses.

Et pourtant, je ne peux pas dire que je parle à mes bébés. Enfin, pas tout le temps. A certains moments plus qu'à d'autres. Dans certaines situations davantage que dans d'autres.

 

Et ça commence avec la grossesse. "Votre bébé entend les sons et perçoit l'écho de votre voix dès le 7ème mois. Parlez-lui doucement, expliquez-lui que vous êtes heureuse de l'accueillir..blablabla." C'est ce qu'on lit dans Famiparent / Infomaman / 40 semaines et plus si affinités... Et pourtant, ça ne m'a jamais parlé (c'est le cas de le dire). J'ai rarement tapé la causette avec mes petits lorsqu'ils étaient dans mon ventre. Déjà, j'avais le sentiment de parler dans le vide, de rompre le silence de la pièce en me mettant à parler à un être invisible. Genre "hum, hum, un-deux...un-deux (C-cilou s'éclaircit la voix parce qu'il est déjà 13 h et qu'elle n'a encore parlé à personne aujourd'hui) coucou bébé, c'est maman, tu m'entends? Tu vois, je fais des pâtes avec des oeufs sur le plat et ce que tu entends en fond sonore, c'est le jeu des 1000 Euros"*. Vraiment l'impression d'avoir l'air stupide. Et surtout, je ne leur adressais pas beaucoup la parole parce que j'avais l'impression de communiquer autrement avec eux. Déjà, par le toucher, les caresses, la réponse rassurante de la main posée sur le ventre au petit coup de pied qui m'interpelait. Et ensuite, je ne sais pas, par la pensée peut-être, par les émotions. Quelque chose de bien plus abstrait en tous cas que le compte-rendu de ma journée et l'avancée des travaux de la chambre.

 

Ensuite, à la naissance, je leur ai parlé, bien sûr. La voix est rassurante et même si je ne m'adressais pas directement et intentionnelllement à eux, ils la connaissaient et la reconnaissaient. Je leur ai dit des mots rassurants quand ils pleuraient, quand ils peinaient à s'endormir. Mais je ne les ai pas abreuvé d'un flot de paroles inutiles sur la couleur de leur babygro si joliment assortie à celle de leur bonnet. Du coup, je leur parlais, mais pas hyper souvent. Je ne me suis jamais forcée en tous cas. Je suis beaucoup plus à l'aise avec le contact et le réconfort que pourraient éventuellement leur apporter mes caresses, l'étreinte rassurante de mes bras, mes baisers sur le haut de la tête. En revanche, je leur parlais pour leur dire les choses qui les concernaient directement. "Je suis malade, je ne peux pas beaucoup m'occuper de toi en ce moment, mais tu sais que Papa est là". ou "Là, on va aller chez tes grands-parents. Tu ne les vois pas beaucoup, mais ils comptent beaucoup pour nous et tu comptes beaucoup pour eux." D'ailleurs, j'ai lu quelque part que le toucher et les messages véhiculés par le corps étaient à mettre en relation directe avec la communication verbale. Par exemple, il est important, quand on a quelque chose à annoncer à son enfant, de le poser sur ses genoux. Il se passe alors quelque chose au niveau de la tension du corps qui vient relayer le message oral. Et ça, ça me parle. Je ne culpabilise pas de ne pas tant parler que ça à mes enfants. Je fais comme je le sens.

 

Alors certes, Loulou, à 7 mois, raconte beaucoup de choses, mais plutôt sous formes de petits cris et de gazouillis, que sous forme de syllabes (ba-ga-ma etc.), comme les bébés de son âge. Est-ce que c'est parce que je ne lui parle pas assez? Je ne sais pas, mais je me rassure en me disant que je n'ai pas fait différemment avec sa soeur qui a développé très tôt et très bien le langage. Chaque enfant est différent...

 

Et vous, comment êtes vous avec bébé: pipelette ou contemplatrice?

 

* situation typique que m'a rappelé cet article hilarant (la femme au foyer: cool / pas cool)

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 17:34

DSC06177.JPGJe me suis souvent posée la question, quand j'étais enceinte de mon Loulou, de savoir si j'allais m'y prendre autrement avec lui qu'avec ma Louloute, deux ans et demi plus tôt.

J'aurais moins de temps, avec deux enfants qu'avec un. Moins de temps à lui consacrer, mais en même temps, plus d'expérience dont il pourrait bénéficier. Des erreurs qu'on ne recommencerait peut-être pas...

 

Alors, 7 mois après, le bilan?

 

Ce que j'ai fait avec l'aînée, mais pas avec le deuxième:

- La liste très précise et très détaillée de ses moindres progrès. Par exemple: "Fait des bulles avec sa bouche : le 12 mai à 4 mois et une semaine" ou "Attrape ses pieds : le 17 mai à 4 mois et demi" ou "Met du 12 mois : le 4 août à 7 mois". Très détaillée, effectivement. Pour Number 2, je n'ai pas fait l'esquisse de l'ombre d'une liste, même griffonnée sur un bout de papier. Forcément, j'étais occupée par plein d'autres choses plus urgentes et je me suis dit que c'était une bonne occasion d'entraîner ma mémoire ! Du coup, j'ai plutôt de vagues souvenirs: Premier sourire intentionnel: 3 semaines / Prend son pouce: 1 mois et demi / Tient assis seul: 6 mois. Par contre je n'ai aucune idée de la date à laquelle il a commencé à faire des bulles avec sa bouche...mais en fait, on s'en fiche, non? Et comme ça, je ne suis pas tentée de les comparer...

- Je tenais cette liste sur Word et je l'ai collée dans ses albums photo. Elle en a un par année. J'ai eu du mal à les actualiser, mais je me suis forcée à la faire car c'est un beau souvenir. Louloute aime d'ailleurs feuilleter nos albums de bébés, à son papa et à moi. Pour Loulou: aucune photo développée pour l'instant. Par contre, je vais peut-être pencher pour l'album photo fait par un site de photos en ligne et imprimé puis relié  Mon challenge: faire en sorte qu'il en aie au moins un de sa 1ère année...! Allez, on y croit...!

- Biberons soigneusement lavés au goupillon, rincés à l'eau minérale (non quand même pas!) claire, stérilisés, adaptés aux bébés allaités, remplis de lait de top qualité (le plus cher du rayon, rien n'est trop beau pour ma merveille), délicatement chauffés au chauffe-biberon. Pour Loulou, quand biberon de lait il y a (pour l'instant, sans grand succès, mais il y a au moins quelques biberons d'eau), c'est: biberons basiques, lavage au lave-vaisselle avec les saletés communes à toute la famille, pas de stérilisation et le lait le moins cher du rayon (de toute façon, on est obligé de jeter la boîte au bout de trois semaines parce qu'il n'en veut pas, donc pas la peine de gâcher!). Et pour l'instant, pas de septicémie.

-Bain à 37° précisément et salle de bains chauffée à 23° pile, comme appris à la maternité. Là, avec Loulou, c'est plus ou moins 37°, 35,9? allez ça roule, viens dans le bain Loulou, tu y resteras un peu moins longtemps, du coup.

- Bébés nageurs dès 7 mois, tous les samedis, dans la piscine à 32° d'un club de sport pour enfants. Et on ne loupe une séance pour rien au monde. "Vous êtes dispo samedi matin?" "Ah, non, on peut pas, on a piscine". Avec Loulou, on va peut-être tenter 10-15 minutes dans la pataugeoire de la piscine municipale lors d'une sortie familiale un dimanche matin. A l'occasion.

 

 

Ce que j'ai fait avec le deuxième, mais pas avec l'aînée:

- Adopter la zénitude comme principe de base. Ca nous a grandement facilité les premières semaines. "Il ne veut s'endormir que dans nos bras? Eh bien soit." "Tu crois qu'il a faim? J'en sais rien, mais mets le au sein, ça peut pas lui faire de mal."

- Détecter le frein de langue trop court qui, comme sa soeur, lui (et nous, par la même occasion) aurait valu quelques pleurs nocturnes pour cause de ventre vide car tétées non efficaces. Dès la salle de naissance, son papa a demandé à la sage-femme de vérifier: il en avait un. Le lendemain, il n'en n'avait plus, la pédiatre lui avait coupé. Ca, c'est fait.

- Prendre un congé parental d'un an. Louloute est allée en crèche dès ses trois mois. J'ai eu l'impression de ne pas en avoir assez profité. D'où peut-être cette tendance à vouloir fixer le moindre de ses exploits sur papier pour retenir le temps qui filait entre mes doigts. J'ai donc choisi d'être plus près de mes deux enfants par le biais de ce congé...mais aussi de ne pas stagner professionnellement. D'où ce satané concours qui m'en aura finalement éloigné quelques semaines durant. Mais c'est un mal pour un bien. J'aurai plus de temps pour eux si je le réussis.

- L'allaiter pendant 7 mois et demi (contre 5 mois pour Louloute, attendez, je vérifie sur ma superbe liste...oui, c'est bien ça: Sevrage définitif  : le 8 juin à 5 mois et 8 jours que c'est écrit)

- Détecter plus vite que l'éclair l'oeil qui coule bizarrement (conjonctivite), la main qui touche un peu trop souvent l'oreille (otite), la peau un peu trop sèche (eczéma).

- Utiliser des couches lavables...non, j'rigole. Ca m'a toujours semblé très compliqué. En revanche, j'utilise maintenant des lingettes lavables pour le change.

- Maîtriser le dégagement des colerettes laterales des couches mieux que quiconque pour anticiper et éviter les débordements de couche intempestifs.

 

Et il y a aussi plein de choses qui sont restées inchangés...la berceuse pour leur souhaiter bonne nuit est la même, tout comme la déco de chambre Made By Mama et les petits pots maison Made by Papa...et bien sûr l'amour qu'on leur porte. Vous savez le coup du coeur qui s'agrandit pour faire entrer l'amour qu'on porte à l'autre enfant. Eh bien c'est tout à fait ça. Si il y a une chose dont je ne doutais pas avant l'arrivée de mon deuxième enfant, c'était bien celle-là, et j'en ai eu la confirmation dès les premiers instants. 

 

Et vous, les Mamans de deux enfants...ou plus. Vous avez fait comment?

 

Pour aller plus loin...(ça fait très Manuel de classe de lycée, cette accroche...!)

L'inénarrable saga primi vs multi de Marie sur Mamans testent, je vous mets le lien vers mon round préféré

 


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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 21:29

Ca yest, les deux épreuves de mon concours sont désormais passées. Alors, Alors? Raaacoonte !

 

Bon, le jour du premier écrit, je n'en menais pas large. J'avais dormi en gros 4 heures et encore pas continues. Entre l'impossibilité de trouver le sommeil à cause du stress, les deux pertes de Doudou de ma Louloute en pleine nuit et le nez bouché de mon Loulou, puis sa tétée très matinale de 4h50...je n'étais pas très fraîche. J'avais l'impression qu'il me faudrait déployer tous les efforts du monde pour dégager mon cerveau du brouillard dans lequel il était immergé et connecter mes deux neurones. Je me suis raccrochée plus que jamais encore à toutes mes potions et autres grigris. Limite j'ai failli ressortir ma fameuse "robe du bac".... C'est quoi ta "robe du bac"? Cette robe en jean bleu clair, mise en juin 1996 lors de mon épreuve de latin au bac qui promettait d'être glorieuse (rapport au fait que le latin et moi, c'est comme pour certains avec l'allemand...) et dont je suis sortie avec la note mémorable de 17/20. J'ai mis ça sur le compte de la robe: ça ne pouvait pas venir de moi ce miracle. Bref, je l'ai remise à plusieurs reprises, notamment pour des examens. Mais là je ne pouvais pas la mettre. Il faisait trop froid. Je ne pouvais donc compter que sur moi. Et sur mes pastilles Rescue. Et mes granules d'homéo. Et mes incantations...bref.

 

En dissertation, le sujet est bien sûr tombé sur l'oeuvre que je n'aimais pas. Mais ça c'était évident. Au moins, à ce niveau là, pas de surprise. Et je n'ai pas eu trop de 7 heures pour le traiter. Impossible de dire si je pense avoir réussi tant il est difficile de cerner parfois le sujet. J'ai eu pas mal de matière pour le traiter, mais je ne sais pas si c'est ce qu'attendait le jury. J'en suis sortie lessivée, les batteries complètement à plat.

 

En traduction, le thème était particulièrement gratiné avec deux ou trois belles expressions difficiles à traduire et des mots genre "circonspect" ou "veule" dont je n'étais même pas sûre du sens en français...alors quant à les traduire correctement...La version m'a semblé un peu plus faisable...j'éspère que ce n'est pas parce que je n'ai pas vu les difficultés éventuelles et que je suis tombée dans le panneau des fautes attendues.

 

Maintenant je me sens libérée...d'ailleurs, j'ai même rêvé cette nuit que la nouvelle saison de Koh-Lanta recommençait ce soir. C'est dire si c'est annonciateur d'une période plus relax...Mais que j'éspère temporaire car je ne compte pas relâcher trop mes efforts avant les oraux...si je suis admissible je n'aurai pas assez le temps entre les résultats d'admissibilité et les épreuves orales pour bosser les deux nouvelles matières dont la grammaire (mon amour). Mais je vais enfin pouvoir relayer mon coéquipier et néanmoins coach ces derniers jours, j'ai nommé M. C-cilou qui a laissé pas mal de travail en plan pour faire le papa poule.

 

En attendant, j'ai quand même pris rendez-vous chez le coiffeur (et chez le dentiste, c'est moins drôle, mais tout aussi nécéssaire que le coiffeur, qui lui est d'une nécessité quasi-vitale vu que je suis en train de me transformer en caniche à poils longs...et je ne parle pas ici de mon absence d'épilation).

 

Et puis je vais profiter de mes Lulous, jouer avec eux, les sniffer dans le cou, leur dire qu'ils m'ont manqué, gérer leurs crises, leurs pleurs, leurs réveils nocturnes, leur toux contagieuse...la vie de maman et plus celle d'hermite, quoi !

 

Merci à tous pour votre soutien ces dreniers jours!

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 22:24

Bon, ben voilà, yapuka.

Demain, je vais plancher pendant 7 heures sur un sujet qui, je l'espère va m'inspirer, et après-demain pendant 5 heures sur une traduction de textes qui, espérons, ne seront pas trop hermétiques. Pensez- à moi !

Je ne vous remercie pas pour tous vos messages d'encouragements, par mail, SMS, sur Facebook et autres...parce que ça porte malheur (et je suis vraiment superstitieuse dans ces moments là!), mais je n'en pense pas moins.

Je suis particulièrement choyée en ce moment car ma Maman est venue passer quelques jours à la maison. Du coup, je n'ai qu'à m'assoir sur ma chaise de bureau et, à l'heure des repas, plonger ma fourchette dans mon assiette.

Si demain ont lieu des contrôles anti-dopage, je serai certainement contrôlée positif  à l'EPO à l'homéo, puisqu'en plus de tous mes petits remèdes naturels contre le stress, j'ai maintenant ajouté des granules pour lutter contre les insomnies et des pastilles contre la toux.

Je ne peux pas dire que je suis prête et je ne pense pas qu'il y aie beaucoup de gens qui puissent prétendre être prêts la veille d'un concours de cette envergure, mais j'ai fait tout ce que j'ai pu avec les moyens qui m'étaient donnés et je n'aurai aucun regrets.

Mon petit sac d'école est prêt, avec mon petit sandwich et ma petite banane.

Je vais repenser à ma Louloute qui m'a dit ce soir "Maman t'es la meilleure! Tu vas gagner ton concours", ça va me donner du courage devant ma copie.

 

Bon, la pauvre n'a pas eu une journée facile, son papa a voulu l'emmener voir le club de poney car c'est son nouveau sujet de prédilection. Nous étions un peu sceptiques, rapport à la grande témérité de notre Louloute, mais elle avait l'air motivée. Finalement, elle n'aura vu aucun poney...apeurée par les aboiements d'un chien à l'entrée du centre équestre...

Ensuite, de retour à la maison, elle est tombée dans les escaliers et s'est enfoncé une incisive dans la gencive (sa dent est "remontée" dans la gencive, elle va redescendre un jour, à ce qui paraît...) et on a dû l'emmener en urgence chez la dentiste. Pauvre puce, elle a vraiment eu mal.

 

Le Loulou, de son côté, fait de la kiné respiratoire car il a du mal à guérir de sa bronchite...

 

Voilà les tribulation de ma petite famille (qui est mon meilleur soutien) à la veille de mon concours.

Maintenant, j'ai hâte que ça se termine...Vivement vendredi soir.


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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 23:17

MettezLAllJeu-Web500-85191.jpgAujourd'hui, c'est la Journée Franco-Allemande. Il y a 48 ans, De Gaulle et Adenauer signaient un Traité d'amitié, le "Traité de l'Elysée". Il y a 22 ans, je tombai moi-même dans la marmite du "franco-allemand" (comme on dit dans le jargon) pour ne plus en ressortir.

 

Petit flash-back...


 

 

Avant-hier...commençait une histoire de famille. Mon père passait, enfant, toutes ses vacances en Allemagne, dans le village où son père (mon grand-père) avait été prisionnier de guerre. Des amitiés en sont nées et ont perduré par-delà les frontières et les conflits. Un fait hautement symbolique qui a déterminé pas mal de choses dans mon parcours, par la suite.

 

Hier...en 6ème j'ai fait "Allemand LV1", forcément. Et pendant les vacances, je retournais moi-même en Allemagne, dans la famille qui avait accueilli mon grand-père, puis mon père. Et j'ai compris très vite à quoi cela servait, d'apprendre une langue, car j'en ai eu une approche très concrète, très vivante. J'ai attrappé le virus de l'allemand, puis j'ai découvert au lycée une autre facette de l'Allemagne: sa littérature. J'ai ensuite choisi d'étudier cette langue et je l'ai fait avec grand plaisir.

 

Puis je suis partie vivre en Allemagne, dans plusieurs villes différentes: Kassel, Bonn, Weimar...puis Berlin. J'ai travaillé 5 ans à Berlin, dans le secteur de la coopération culturelle franco-allemande et des échanges. J'ai adoré vivre dans cette ville fantastique, où je me sens toujours un peu chez moi. Vivre quelques années à l'étranger est une expérience unique. Ce sont des rencontres, la découverte d'une culture, des suprises quotidiennes, l'enrichissement personnel et intellectuel que représente la pratique d'une langue. Vivre à l'étranger, c'est remettre sans cesse en question son regard sur le monde, ses conceptions, ses convictions. Vivre en Allemagne, en particulier, c'est apprendre à prendre le temps de vivre, c'est se déplacer à vélo, c'est manger du riz au lait le vendredi au Resto U, c'est aller au sauna entre amis, c'est fêter son anniversaire dès la veille au soir et avoir le droit, ce jour là de quitter (encore) plus tôt le travail, c'est payer un loyer très bas, même dans une capitale européenne, c'est fêter Noël comme nulle part ailleurs au monde, c'est attendre que le petit bonhomme soit vert avant de traverser...même s'il n'y a personne, c'est donner rendez-vous à des amis ou à des relations professionnelles pour le petit-déjeuner, c'est avoir un goût avéré pour les mélanges de boissons (eau pétillante + jus de pomme / cola + fanta /  jus de cerise + jus de banane...), c'est assembler les mots entre eux comme si c'étaient des briques de lego, c'est manger des glaces toute la journée et (pratiquement) toute l'année, c'est avoir le droit de faire des barbecues dans les parcs publics et c'est aussi avoir une partie de ses amis qui a grandi dans un pays qui n'existe plus aujourd'hui (la RDA)...

 

Aujourd'hui...je suis revenue en France. Et je suis devenue prof. Mais je ne suis plus la même. Pas tout à fait Allemande et plus complètement Française. C'est comme si vous arriviez dans un pays en portant des lunettes à travers lesquelles vous voyez tout en jaune. Dans le pays où vous êtes, les gens portent aussi des lunettes, mais elles ont des verres bleus. Au début, vous voyez les mêmes choses mais de façon différente: vous en jaune, eux en bleu. Puis votre façon de voir le monde change. Vous ne voyez toujours pas les en bleu, comme eux et ne les verrez jamais ainsi. Mais par dessus vos lunettes jaunes, vous chausserez des lunettes bleues, et vous verrez le monde...en vert ! Et bien c'est cela que je ressens aujourd'hui. En moi, deux cultures se superposent, deux visions du monde se chevauchent.

 

Demain...j'espère encourager mes élèves à parler  l'allemand et à découvrir l'Allemagne avec le même plaisir que j'ai eu. J'espère aussi donner à mes enfants "le virus" qui ne m'a plus quitté...qui sait, en retournant peut-être y vivre un jour avec toute ma petite famille...

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 23:44

DSC06310J- 6 avant les écrits de mon concours. Le stress commence à monter. C'est stimulant, mais parfois complètement paralysant. J'angoisse aussi à l'idée de tomber malade peu de temps avant et de ne pas pouvoir y aller. Ou de perdre des précieux jours de révision. Tout est calculé. Si je "perds" un jour, je risque de me retrouver en difficulté devant ma copie.

Alors je multiplie les recours à de précieux remèdes pour lutter contre mes deux pires enemis: le stress et les maladies.

- Contre le stress, mon remède "miracle", c'est le "rescue", qui, comme son nom l'indique arrive à la "rescue" en cas de grosse bouffée d'angoisse. Ce "concentré de zen" (c'est pas moi qui le dis, c'est marqué sur la boîte!) existe en spray, c'est comme ça que je l'utilisais jusqu'à présent, mais aussi en bonbons. J'ai pris des bonbons cette fois-ci parce que (les fleurs, c'est périssable...) je me disais que le jour de l'épreuve, pendant les 7 heures de dissertation, il serait peut-être plus discret de prendre un bonbon plutôt qu'un pschitt dans la bouche...! Il y a aussi l'homéopathie, Igniatia Amara et Gelsenium, contre le stress" dans le futur" et le stress" du moment présent".

- Contre la fatigue, j'ai ma "solution préciseuse" qui, comme son nom l'indique, est une précieuse solution au problème de la fatigue...oligo élements et tout ça, pour recharger les batteries.

- En préventif, pour ne pas choper tous les microbes qui circulent en ce moment (quoique, vu que je ne sors jamais de la maison, ils ne risquent pas d'arriver jusqu'à moi, mais bon, on est prévoyant ou on ne l'est pas !), j'utilise l'extrait de pépin de pamplemousse, utile notamment contre les gastros. Comme je n'ai pas l'intention de passer une semaine comme celle de Marjoliemaman, je ne l'oublie jamais. Et contre la grippe: aussitôt, oscillo...oscillococcinum ! (je suis incolable en matière de slogans publicitaires!), une dose par semaine.

- Et, ma "nourriture pour les nerfs" comme disent mes amis allemands, c'est les bonbons, les vrais cette fois-ci, et des Haribos, si possible. On n'a pas trouvé mieux pour calmer une bouffée d'anxieté.

 

Voilà, le ciel peut me tomber sur la tête, je serai parée...

 

Ce que je ne pouvais cependant pas prévoir....

C'est que mon Loulou allait tomber malade aujourd'hui.

Bronchite-Angine-Laryngithe.

Fièvre. Nez qui coule.

Pas de halte-garderie pour lui.

Journée de révision perdue pour moi.

 

Ce que je ne pouvais pas non plus prévoir...

C'est que j'allais faire face à ça avec sérénité. La vie a parfois ses aléas qu'on ne peut pas prévoir.

Je couve mon petit malade comme une maman poule. Je l'entoure d'amour, embrasse son front fiévreux, lui passe un pyjama et un body tout frais...et le regarde s'endormir paisiblement. Maman est là, Loulou, tu peux dormir...

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 22:23

leopoldine-29-mois-001.jpg

J'ai beaucoup aimé préparer les chambres de bébé de mes enfants. Surtout que j'en avais tout le loisir étant donné que j'étais arrêtée bien avant la date de début de congé maternité.

 

Quand j'étais enceinte de Loulou, j'ai fait les choses de manière très organisée. Je collais dans un cahier tout ce qui m'inspirait, en particulier tout ce que je trouvais en bleu et en gris. Je découpais des magazines, imprimais des pages de sites internet...pour déterminer le "bon" bleu et le "bon" gris. Ensuite j'ai fait mon shopping: une guirlande et une boite à musique trouvées à Berlin, une peluche dans une boutique qui ne paie pas de mine, et beaucoup de choses sur Internet.

 

Le berceau, c'était celui de sa soeur, puis de sa cousine Rose et ça sera celui des bébés de la famille qui viendront après lui.

 

Chambre-bebe.jpg

 

DSCN1146[1]

Le plaid sur le berceau est un cadeau d'Anne.

Elle l'a tricoté et explique sur son blog comment d'y prendre pour le reproduire.

 

leopoldine-29-mois-032.jpg

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 22:23

DSC06305La photo est floue, c'est dommage, mais j'avais envie de vous montrer ma petite danseuse avec ses jolies anglaises... La première qui me dit qu'on dirait les boucles de Nelly Olson dans la Petite Maison dans la prairie peut sortir tout de suite !

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Soit dit en passant

Je suis de retour... ou pas.

 

 

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C'est qui C-cilou?

 

Maman de deux Loulous (4 ans et 20 mois), prof en congé parental, mariée à Monsieur C-cilou.

Je blogue pour répondre à une irrésistible envie de de décrire le quotidien, pour lui donner plus de saveur, le rendre plus rigolo et doux, comme un ourson haribo...et éviter que ma mémoire ne se vide à la vitesse d'un paquet de bonbons ! Je blogue pour prendre du temps pour moi, pour me poser, réfléchir, comprendre, partager.

Depuis Septembre 2011, nous vivons à Berlin (oui, oui, en Allemagne).

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