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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 10:16

 

Photos-blog-2-9840.JPGVoilà le retour tant attendu du fameux mardi mariage... Je n'ai pas encore (tout à fait) épuisée les sujets.

 

Aujourd'hui, nous parlerons "danse" ! Vous avez de la chance, je vais vous épargner mon sujet de prédilection, la danse classique, d'autant plus que je suis vaguement blessée au pied depuis trois semaines et donc au repos forcé, ce qui me contrarie particulièrement, donc je ne remuerai pas le couteau dans la plaie. Fin de la parenthèse. Il sera donc question de mon mariage et plus particulièrement de la soirée.

 

Nous avions pris...en 1998 (au XXème siècle...ça ne nous rajeunit pas) un cours de danse de société à la fac de lettres où nous étions tous les deux étudiants. Valse, rock, tcha-tcha, tango et même paso-doble, on était au top. Surtout en tcha-tcha et en rock, un peu moins en valse où nous étions tous les deux un peu trop axés sur le comptage (Un-deux-trois...) et donc un peu raides.

 

Depuis, nous n'avions quasiment pas eu d'occasion de danser, en couple, je veux dire. A part des rocks, qui est notre danse de prédilection. Et nous avons tout perdu.

Alors quand l'hôtel que nous avions choisi pour le mariage nous a proposé de participer gratuitement à un cours de danse, nous avons accepté sans hésiter, d'autant plus que c'était avec une prof particulière.

 

Elle a pris beaucoup de temps pour nous, non que nous soyons un cas désespéré, mais plutôt parce que c'était vraiment super intéressant comme approche et comme travail. En fait nous avions encore de bonnes bases, et sommes tous les deux de bons danseurs (d'après elle!), mais il nous fallait mieux accorder nos violons. Dans mon cas, il me fallait "moins danser avec la tête" et dans le cas du futur marié "moins danser avec le ventre" (en allemand, le ventre est le siège des sentiments...ou presque). Nous avons vraiment passé un super moment et la prof était très prof, très pédagogue et en même temps très « psychologue » (elle a trouvé nos signes astro quasiment sans hésiter!)

 

Nous avions dans un premier temps choisi "La valse d'Amélie" pour notre première valse (après avoir hésité avec "Mon amant de St jean", mais les paroles nous semblaient finalement peu appropriées!). La musique d'Amélie Poulain s'est avérée trop rapide et irrégulière pour nous qui manquions d'exercice. Finalement, sur les conseils de notre "coach" nous avons opté pour "Que sera, sera."

 

Nous avons bien sûr consciencieusement répété nos pas dans notre salon, avec mes escarpins (et mes chaussettes!) mais c'était difficile car nous ne pouvions pas mettre la musique trop fort pour ne pas réveiller les enfants et parce qu'il fallait pousser un peu les meubles pour avoir suffisamment de place.

 

Et finalement, le jour J, tout s'est bien passé, enfin, je crois...j'espère ! En tous cas Monsieur C-cilou ne risquait pas de marcher sur ma robe... On n'a pas compté les temps trop fort, on n'a pas eu le tournis... Tout allait bien !

 

Nous avons beaucoup dansé lors de cette soirée, étonnamment beaucoup pour un si petit mariage avec seulement une vingtaine de personnes. Jusqu'à trois heures du matin (où il nous fallait quitter les lieux), l'ambiance était super. Il faut dire que nous avons tous les deux des familles géniales, qui aiment faire la fête et danser.

 

Nous n'avions pas pris de DJ professionnel... Pour limiter un peu les frais. J'ai donc demandé à mon frère, qui a une culture musicale assez phénoménale et u des goûts musicaux assez éclectiques de jouer le rôle du DJ. Il a accepté...mais en lui demandant ça je ne savais pas qu'il allait passer sa soirée "aux platines". Je pensais naïvement qu'il allait lancer sa playlist et basta... Mais en fait, pour bien faire il faut "sentir" les goûts des gens, être à l'écoute de leurs envies et réagir avec le morceau adéquat, répondre à leurs "t'as pas ça?" "et ça, tu l'as?"... Donc c'était un peu dommage de voir qu'il ne participait pas à la soirée autant que les autres, mais je crois que ça lui faisait plaisir de nous faire plaisir...! Je lui en suis en tous cas très reconnaissante.

 

Voilà, j'ai encore deux ou trois idées de thèmes pour les prochains « mardis mariage » et ensuite, je tournerai la page de mon mariage (snif). Si vous pensez que j'ai oublié de parler de quelque chose, et que je n'ai pas encore assouvi complètement votre curiosité, dites-le moi et je me ferai un plaisir de prolonger mon récit de quelques semaines!



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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 21:16

 

169123_web_R_by_Xenia-Kehnen_pixelio.de.jpgNous avons choisi de nous marier en août.

Oui, je dis bien "choisi de nous marier" et pas "Cheri m'a fait sa demande en août".

Parce que dans notre vie, nous décidons en commun, a fortiori donc, de notre mariage. Il en va toujours ainsi, pur toutes les décisions importantes : l'un propose, l'autre accepte ou discute et on arrive à une solution qui soit la meilleure pour nous deux. Je ne vois donc pas pourquoi c'est plutôt lui que moi qui aurait dû "faire sa demande". Bref, dans tous les cas, c'est en août qu'on en a parlé et qu'on a décidé de se lancer.

 

Pour plusieurs raisons, nous préférions nous marier dans les plus brefs délais. Donc pour faire un mariage en grande pompe, c'était rapé. On a évoqué l'éventualité de faire un mariage "à la sauvette", genre seulement nous deux, en tongs, à la mairie de notre ville village. Mais là, moi, je ne pouvais pas. Autant on s'était pacsés de façon complètement anodine (à Berlin aussi, d'ailleurs!), autant je ne pouvais renoncer à un minimum de cérémonial pour mon propre mariage.

 

Alors on s'est dit qu'on s'en tiendrait à la famille proche. Seuls les parents, grands-mères, frères et sœurs seraient invités: 23 adultes. Et quelques amis berlinois pour le goûter (Kaffee Kuchen).

Et en fait, ce compromis s'est imposé comme une évidence pour moi. Je me suis rendue compte que je n'avais pas vraiment envie d'un grand mariage, avec 120 personnes, avec des cousins éloignés qu'on n'a pas vus depuis des années, des susceptibilités à gérer, le stress de vouloir que tout soit parfait, les feux de la rampe, la désagréable impression d'être sur un piédestal.

 

Je n'aime pas me mettre spécialement en avant. Me dire que 120 personnes viennent à un mariage "rien que pour moi" (ou presque), ça me gène. Me dire qu'on dépense une fortune pour un mariage qui doit être le plus beau jour de ma vie, ça me gène aussi. Je ne juge pas les mariages au format « classique », non pas du tout...je me réfère seulement à mes envies et ma personnalité. Enfin à nos envies et nos personnalités...

 

En plus, l'avantage d'un mariage en petit comité, à l'étranger qui plus est, permettait de régler la question de savoir si "église ou pas église?". Disons que ma grand-mère s'est, du coup, accommodée plus facilement du fait que nous nous mariions seulement civilement.

 

Et cela s'est avéré être le mariage idéal pour nous. Je n'aurais jamais pu imaginer une fête aussi réussie. On était bien, à l'aise, heureux, en famille, "entre nous", chez nous. Uniquement des regards bienveillants, de la chaleur, de l'émotion qu'on ne se forçait pas à contenir. C'était à la fois décontracté et festif. Il n'y avait que des gens dont on était très proches et qui nous connaissaient parfaitement...cela aide à se sentir bien et à faire baisser la pression. En plus on a pu profiter de tout le monde et ne pas avoir le regret de ne pas avoir pu adresser la parole à tel ou tel invité.

 

Le seul inconvénient d'un mariage "dans l'intimité", en petit comité, c'est que l'on ne peut pas inviter tout le monde, forcément. En l’occurrence, il y avait certains amis très proches, vivant en France, que nous n'avons pas pu inviter. Déjà parce que cela aurait forcément augmenté la facture, et nous ne pouvions pas nous le permettre, mais aussi parce que venir en semaine (un vendredi dans notre cas) pour deux jours seulement, dans une ville aussi éloignée de la France que Berlin....nous ne pouvions "l'imposer" raisonnablement qu'à nos familles.

Mais nous n'avons aucuns regrets concernant cette forme de mariage. Un mariage "dans l'intimité" n'est pas un mariage au rabais, ou "en catimini"...et qui de mieux placé pour partager en exclusivité "le plus beau jour de notre vie" que nos grand-parents, parents ou frères et sœurs?



Photo : ©Xenia Kehnen  / pixelio.de

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 09:10

Nous avions envie de quelque chose de très personnalisé. Pas envie d'un faire-part classique avec deux alliances dorées en relief ou encore deux petits cleurs qui s'enlaçent. Nous n'avions pas envie non plus d'un faire-part qui fasse référence au fait que nous soyons déjà parents.

Non, nous avions plutôt envie d'un faire-part qui parle de nous, de notre histoire, un faire-part sur-mesure.

 

Alors nous avons pensé à notre amie Peggy, prof d'arts appliqués que nous avions eu le plaisir de retrouver après plusieurs années l'été dernier. Peut-être voudra-t-elle bien nous faire un petit dessin? Après tout, Peggy dessine tout le temps, elle a toujours un carnet de croquis sur elle...du moins c'est le souvenir que nous en avions, lorsqu'elle était venue nous voir à Berlin il y a quelques temps.

 

Ce n'était pas vraiment pour faire des économies. C'est vrai que notre budget n'était pas immense, mais nous aurions pu avoir des prix puisque ma belle-mère travaille dans l'imprimerie et nous avait déjà gentiement offert nos faire-parts de naissances pour les enfants. Mais c'était plutôt parce que nous voulions quelque chose de vraiment à notre image.

 

Pour notre plus grande joie, Peggy a accepté.

Et quelques semaines après, elle nous a montré le résultat de son travail et nous avons été immédiatement subjugués par son dessin, qui collait parfaitement à nos représentations...

 

prop98-copie-1

 

Tout d'abord, il faisait référence à Berlin. Notre ville de coeur, celle où nous nous sentons vraiment chez nous et où nous avions choisi de nous marier. La porte de Brandebourg et la Fernsehturm. En plus, notre amie a soigné les détails jusqu'à dessiner des feuilles de tilleul, en référence à l'avenue Unter den Linden, qui relie justement ces deux monuments et qui est bordée de tilleuls (enfin la plupart ont été abattus entre temps)

Et puis ces mains, la mienne, la sienne, l'alliance, les liens, les fils qui relient... évoquent clairement l'union, l'attachement et l'amour réciproque.

Et enfin du gris et du fushia, pour coller avec les couleurs de notre mariage...

 

On ne pouvait pas imaginer mieux.

 

Elle y a mis du coeur, du temps et du travail, Peggy, dans ce faire-part...et je suis presque désolée d'avoir pensé que cela ne serait presque rien pour elle tellement dessiner est une seconde nature chez elle. Mais finalement, c'est comme quand on me demande, à moi, une traduction au débotté, pensant que je fais ça haut la main puisque je maîtrise les deux langues. Eh bien non, cela me prend aussi du temps, même si c'est un exercice facile. Je suis donc moi aussi tombée un peu dans ce piège et j'étais un peu génée de l'avoir sollicitée, qui plus est peu de temps avant son accouchement.

 

Alors, chère Peggy, merci du fond du coeur pour ce beau cadeau que tu nous a fait...

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 08:13

253067_web_R_K_B_by_RainerSturm_pixelio.de.jpgA-t-on envie de célébrer un mariage, de faire la fête, d'être joyeux, quand on vient de perdre un être cher?

 

C'est la question qui a hanté mon mari pendant les mois qui ont suivi la mort de son père. Il nous arrivait régulièrement de parler d'un éventuel mariage, mais à chaque fois, il disait qu'il en avait perdu l'envie, depuis que son père nous avait quitté, en 2009.

Et puis finalement, l'idée de se marier a fait son chemin et le fait que nous ayons opté pour un mariage dans l'intimité, autour de nos seules familles proches, a permis en juste équilibre entre le deuil encore présent et la joie de se marier.

Quand nous l'avons annoncé, notamment à sa maman,  nous avons beaucoup pleuré, de tristesse, parce qu'il ne serait pas là pour nous voir en ce grand jour mais aussi de joie, parce qu'il aurait été si content pour nous.

 

Le grand jour est arrivé...et le marié a dû se débrouiller pour faire son noeud de cravate tout seul.

Il y a eu de nombreux moments très émouvants, notamment quand A., mon beau-frère, a passé un film réalisé à partir des photos de leur enfance, ou quand j'ai moi-même fait mon discours, dans lequel il y avait un passage lui étant consacré. 

 

" J'ai une pensée pour Jean-Luc, qui aujourd'hui, plus que jamais, est terriblement absent...mais à la fois très présent. Présent dans le regard d'E., dans le coeur de J., présent à ce bon repas qu'il aurait apprécié, présent dans cette ville de Berlin où il aimait nous rendre visite."

 

J'ai eu du mal à continuer mon texte. Heureusement que mon frère (et témoin) me faisait signe "enchaîne, enchaîne"...ça m'a aidé à retrouver un peu le fil...

 

Mais finalement, nous nous sommes vraiment bien amusés, nous n'étions pas mélancoliques, il y avait vraiment de la joie, sincère et partagée et du bonheur à distribuer entre tous, notamment avec ceux qui pensaient à l'être cher, trop tôt disparu, ou aux trois grand-parents qui nous manquaient et qui auraient aimé partager cela avec nous.

 

Voilà, c'est un "mardi mariage" un peu mélancolique, c'est vrai, mais dans deux jours, le 22 mars, cela fera 3 ans qu'il nous a quittés, alors aujourd'hui, comme tant d'autres jours, j'ai une pensée pour lui, particulièrement émue.

 

photo: ©rainer sturm, pixelio.de

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 08:28

Jtn 1331582250299e me suis longtemps posé la question. Enfin pas si longtemps que ça vu qu'entre la décision de nous marie r et le jour J, il y a seulement eu 4 mois. Mais pendant ces 4 mois, j'ai longuement cogité pour savoir comment j'allais m'appeler. J'ai interrogé moult copines, j'ai réflechi au nom composé, dans quel sens, au nom de jeune fille, au nom de femme mariée... Mais je ne savais vraiment pas quoi faire.

 

Les deux noms, mon nom de jeune fille et le nom de mon (futur) mari me plaisaient. Mon nom de jeune fille, je l'aime bien, il n'est ni laid, ni beau, il n'est pas source de quolibets, ni le nom de Madame-tout-le-monde. Quant au nom de mon mari, il est un peu "dans le même style", même lettre à l'initiale, mêmes sonorités, plus court, mais bien aussi et avec une belle signification (c'est également un nom commun).

 

Une chose est sûre: je trouvais beaucoup plus facile de porter le même nom que mes enfants (qui portent le nom de leur père, comme la majorité des enfants français...ce qui n'est d'ailleurs pas le cas en Allemagne, j'en avais parlé ici), pour des raisons de commodité, notamment quand je prends l'avion seule avec eux, puisqu'il faut que je montre systématiquement le livret de famille (pratique, de voyager avec son livret de famille en permanence) pour prouver que je suis leur mère (les bouclettes ne suffisent pas). D'autre part, à l'école, chez le pédiatre etc., c'est tojours plus facile de dire "Je suis Madame X, la maman de Louloute." que "Je suis Madame Y, la maman de Louloute X."

 

Mais je n'arrivais pas à me faire à l'idée que j'allais changer de nom. Parce que mon nom, ça fait 34 ans que je le porte et il fait partie intégrante de mon identité. C'est MOI. Changer de nom, pour le coup, c'est comme...me teindre en brune. J'aurais du mal à me reconnaître.

 

Double nom? Mouais. Dans mon cas, ça aurait été un peu "lourd", pas vraiment long, mais avec une allitération pas très agréable à l'oreille (quand je vous disais que nos noms se ressemblaient un peu!). Et puis, dans l'avion, ça ne m'aurait pas aidé, parce que mes enfants ne portent justement pas les deux noms.

 

J'ai finalement choisi de couper la poire en deux, inspirée de deux amies qui ont fait ainsi. Je garde mon nom de jeune fille dans la sphère professionnelle et je prends le nom de mon mari et de mes enfants dans la sphère privée. Comme ça, je ne perds pas toute trace de mon nom de jeune fille (oui je sais, de toute façon on le garde à vie, mais si on ne se fait plus appeler comme ça, il disparaît plus ou moins quand même!) et je me facilite la vie avec les Loulous. Schizophrène? Un peu, sans doute.

 

Bon, je dois quand même reconnaître que j'ai encore du mal à m'adapter. Je n'ai fait encore aucune démarche pour signaler mon changement de nom, pas fait de demande de nouvelle carte d'identité. Il faut dire que j'avais d'autres choses à régler avant et que je ne vais pas tarder à le faire, mais c'est aussi parce que j'ai besoin d'un temps d'adaptation. J'ai toujours une hésitation au moment de me présenter et il m'arrive souvent, quand je ne réfléchis pas, de signer avec mon nom de jeune fille. Je pense que cela va finir par venir, mais c'est un processus assez long chez moi, et pourtant, je suis fière de porter le joli nom de mon mari.

 

Et vous, ça ne vous a pas fait bizarre de changer de nom le lendemain de vos noces?

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 08:50

bouquet.JPGJe n'avais aucune idée de ce que je voulais comme bouquet de mariée. Et quand je suis allée voir la fleuriste en bas de chez moi, j'ai été un peu refroidie: "Comment vous voulez que je vous dise combien ça va coûter? Il faut d'abord savoir ce que vous voulez. C'est quand votre mariage? Quoi, dans deux mois? Mais vous venez me voir bien trop tôt! Vous voulez du fushia? Ben alors, vous pouvez toujours attendre parce qu'en hiver, il n'y a pas de fleurs fushia. A part des roses" Dans le genre: je ne veux pas attirer le client.

Evidemment, je me suis trouvée une autre fleuriste. Qui ne m'a pas regardée comme une tarée. Qui m'a proposé d'autres fleurs que des roses (ben oui, les serres, ça existe). Mais finalement, je me suis quand même rabattue sur des roses. J'aime les choses simples et je trouvais qu'un bouquet de roses à peine écloses avait quelque chose de précieux, de délicat, d'intemporel. Et un bouquet uni, c'est à la fois classique et contemporain. Simple et sophistiqué. Un peu comme ma robe.

La fleuriste a, en plus, glissé un lien avec des perles grises dans le bouquet et enfilé quelques pailettes fushia sur un fil de fer tout fin, enchevêtré entre les roses.

 

Et mon bouquet, je le trouvais tellement beau que je l'ai gardé quasiment toute la journée.

 

Et le tout petit bouquet de roses violettes, c'était celui de ma Louloute...

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 09:32

Mes enfants ont assisté au mariage de leurs parents. C'est courant de nos jours.

Et comme pour les mariés qu'on voit en photo le dimanche dans la presse régionale, nous avions de beaux enfants, mis sur leur 31. Par contre, contrairement aux mariés de la presse régionale, nous n'avons jamais réussi à faire de belles photos de nous 4, chacun un enfant dans les bras. Il y en a toujours un qui ne regardait pas l'objectif, ou qui avait le pouce dans la bouche, ou qui faisait la tête.

 

enfants.jpg

 

Il faut dire qu'ils étaient perturbés, nos enfants, ce jour là. Surtout mon petit Loulou, qui n'a rien compris à ce qu'il se passait. Je ne l'ai pas vu de la matinée, parce que j'étais chez le coiffeur ou en train de m'habiller. En plus, il a senti l'agitation, l'excitation, l'impatience, bref, l'anormalité de la situation. Et quand il m'a vue réapparaître, j'étais méconnaissable. Alors il m'a fait la tête. Il m'a snoblée, ignorée, pendant plus d'une demie-heure, se réfugiant dans les bras de son père, qu'il ne voulait pas quitter. Du coup, on l'a sur toutes les photos prises au début du mariage, mais de dos, parce qu'il ne voulait voir personne et qu'il était calé sur l'épaule de son père (cf. les photos). Ensuite, dans le bus qui nous conduisait à l'ambassade pour le mariage (oui, on avait loué un minibus pour se rendre à l'ambassade de France de Berlin) (classe, non, de se marier à l'ambassade ?) il m'a "reconnue" et là, il ne m'a plus quitté, moi. J'ai vaguement tenté de lui faire comprendre que je ne pouvais pas le porter (rapport à la robe encore flambant neuve) (et à ses chaussures pas vraiment flambant propres), mais c'était peine perdue, d'autant plus qu'à l'époque (c'était avant l'opération déscotchage), il ne se laissait approcher par aucun grand-parent. Donc voilà, je me suis dit 'tant pis pour la robe" et j'ai porté mon Loulou, tout chamboulé. (cf. photos, une fois de plus). Finalement, ma robe n'aura pas été tachée et ensuite, au fil de la journée, il a fini par se dérider un peu, mais j'ai dû l'avoir près de moi y compris pendant le repas (alors que je voulais manger tranquille!) parce qu'il hurlait à la table des grands-parents... Et pendant la soirée, il a vécu sa petite vie, en jourant avec son sac à dos qu'il promenait partout. J'adore, à ce titre, la photo (en bas à droite) où l'on danse tous les deux (mon mari et moi, pas mon fils et moi, hein!). C'était LA valse des mariés, donc un grand moment de la journée, et on voit sur la photo un petit bonhomme haut comme trois pommes qui passe dans le champ de l'appareil. J'adore le contraste. Mariée et Maman à la fois.

 

Quant à ma Louloute, elle a mieux compris, bien sûr, ce qui se passait. Elle était magnifique avec sa jolie robe et je lui avais commandé un petit bouquet, pour qu'elle soit à l'honneur aussi. On ne marie pas tous les jours sa maman et son papa ! Mais bon, elle a voulu être portée aussi, n'a pas voulu être photographiée, a refusé de prêter son bouquet à sa cousine, a eu faim en plein milieu de la cérémonie...(heureusement que Monsieur C-Cilou avait prévu un paquet de gâeaux, il pense à tout) est passée allègrement devant nous pendant que nous échangions nos consentements, cherchant à attirer notre attention... Heureusement aussi que certains de nos invités avaient prévu des cadeaux pour les enfants et que pendant le goûter qui a suivi le mariage, ma Louloute a pu s'occuper avec du coloriage. Nous avions aussi prévu des jouets, mais tout était resté à l'hôtel où nous allions passer la soirée...

 

Maintenant, nous comprenons pourquoi "autrefois", on se mariait avant d'avoir des enfants, parce que profiter de son mariage, tout en ayant un oeil sur ses enfants, ce n'est pas chose facile. Même si nos invités nous ont bien aidés, nos enfants voulaient être un peu avec nous, et cela se comprend. Mais j'ai trouvé cela éreintant, d'avoir à porter mon fils (+mon bouquet, ma pochette+ mes gants) quasiment en permanence. Enfin, la fatigue était vite oubliée car nos enfants sont partis se coucher tôt (une pièce attenante à la salle de réception avait été aménagée en chambre d'enfants, idéal).

 

Sinon, vous aurez remarqué que mes enfants étaient en accord parfait avec les couleurs du mariage...fushia et gris... et bien sûr que c'était fait exprès !

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 09:21

IMG_9843.jpgJe n'ai absolument pas hésité. Je savais que je voulais que mon futur mari voie ma robe de mariée.Nous préparions un mariage qui m'avait rien de traditionnel. Un mariage en hiver, à l'étranger, dans l'intimité, en petit comité, en étant déjà parents et en couple depuis 13 ans. Pas un mariage original non plus, mais vraiment pas un mariage conventionnel.

Je savais que je ne voulais rien décider seule pour ce mariage, y compris concernant la choix de la robe. Je voulais qu'il y soit associé et surtout, je ne voulais absolument pas courir le risque de le décevoir. Je ne voulais pas lire ne serait-ce qu'un soupçon de déception dans ses yeux (et je les connais, ses yeux !), je voulais la garantie de lui plaire. 

Il a été d'accord, nous avons choisi la robe ensemble et il a tout de suite montré que c'était aussi ce genre de robe qui lui plaisait. Nous étions donc parfaitement sur la même longueur d'ondes (et sur la même longueur de robe !). Je suis assez supersticieuse, mais là, je n'en avais rien à faire. Et nous avons aussi choisi son costume ensemble. Par contre, j'ai gardé la surprise de la coiffure et du maquillage.

Je ne sais pas du tout si je lui aurais montré ma robe si nous avions fait un mariage en grand tralala. Peut-être que j'aurais joué le jeu. Ou pas. En tous cas je n'ai aucun regret.

Et lui? Peut-être un peu. Je crois qu'au final, il aurait peut-être préféré être ébloui le jour J. J'aurais aimé peut-être refaire un ou deux essayages à la maison, juste pour voir si je rentrais toujours dedans (et pour cette merveilleuse et unique sensation d'enfiler une robe de mariée!), mais il n'a pas voulu m'aider à la mettre. Je crois qu'il voulait essayer de brouiller un peu le souvenir qu'il s'en faisait, de voir si sa mémoire estomperait l'image qu'il s'était fait lors des essayages. Mais c'était sans compter sur sa mémoire d'historien et je pense que le souvenir est resté bien net.

 

Ahaha EDIT: j'ai demandé à Monsieur C-Cilou s'il regrettait d'avoir vu ma robe et il m'a dit, sans hésiter "Pas du tout ! J'ai justement pu me projeter, t'imaginer. Et puis c'était notre mariage et ta robe, c'était aussi ma robe"... Rhoooo, c'est beau et c'est gentil de me dire ça, comme ça, même pas de regrets de son côté. La perfection totale !

 

EDIT 2: Pour celles qui regrettaient de ne pas avoir "de vue d'ensemble" de ma robe lors de mon premier article, voilà qui est chose faite.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 14:16

 

C'est toujours comme ça quand on demande à quelqu'un comment s'est passé un mariage auquel on a soi-même pas assisté, on en vient invariablement à la question : "Et la mariée, elle était belle"? Il n'y en a que pour les femmes...et pourtant, les mariés, je les observe de près à chaque fois, parce qu'eux aussi ils méritent leur part d'attention... Je remarque leurs cravates assorties à la mariée, je remarque leurs chaussettes assorties à la cravate, je remarque leur sourire illuminant leur visage rasé de près. Les mariés ne comptent pas pour des prunes...



Mais le plus beau marié que j'aie jamais vu, c'était le mien, évidemment...

Pourtant, pas de surprise quant à son costume: nous l'avions choisi ensemble.

La cravate non plus n'était pas un secret d’État. Et point de chaussettes assorties (est-ce bien nécessaire?).

Mais même en sachant à quoi il allait ressembler le jour J, il m'a quand même éblouie...



Un beau costume 3 pièces BOSS (évidemment ! On est germanophile ou on ne l'est pas !), noir à fines rayures. Une chemise JOOP (marque allemande également !) et surtout... le must, ce que j'ai préféré dans sa tenue...une cravate motif pied-de-poule, fushia et blanche (marque Edsor, dont la manufacture est située à...Berlin, je vous le donne en mille !). J'aimais beaucoup cette cravate, parce qu'elle était fine, assez moderne, avec un motif très original et parfaitement en accord avec mon étole et les couleurs du mariage. Il avait hésité avec une cravate fushia unie, mais moi, ça ne me branchait pas trop, un marié avec une cravate rose (oui je sais, c'est pas très "gender-neutral-corect" de dire ça) alors je préférais celle avec un peu de blanc... Et surtout, j'ai été attendrie par l'argument de mon futur mari "J'ai choisi la cravate fushia et blanche, parce qu'elle flashait moins et que ce jour là, ce n'est pas moi qui doit éblouir, c'est toi..."



Et puis cette cravate, c'est la première qu'il a dû nouer tout seul... Avant, c'est son Papa qui lui faisait ses nœuds de cravate, mais il est "parti" avant d'avoir eu le temps de lui apprendre à les nouer seul. Du coup, les cravates habituelles sont défaites en gardant le nœud et enfilées sur un cintre en attendant les grandes occasions. Il n'en n'avait pas acheté de neuve depuis...et a dû s'entraîner devant des vidéos trouvées sur Internet.

Un nœud de cravate avec un nœud dans la gorge.



Enfin, finalement, il ne l'a pas fait seul, son nœud, il l'a fait avec Loulou dans les bras (donc avec une seule main ! Quelle performance pour un débutant !) Ce dernier un peu perturbé par l'ambiance spéciale régnant le jour du mariage de ses parents, a eu encore plus besoin des bras que d'habitude !



costume.JPG
Voilà, mon marié était le plus beau, évidemment.

J'étais encore plus amoureuse de lui ce jour là, certainement.

Ce billet tombe le jour de la Saint Valentin, une jolie coïncidence, finalement...

 

(alors, vous le trouvez comment le neoud de cravate?)





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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 08:09

Nous voilà déjà mardi... Et qui dit "mardi", dit "mariage"...

Et je n'ai même pas eu le temps de vous parler d'autres chose entre ces deux "rendez-vous" mariage...

Mais ce n'est pas grave, je suis sûre que vous reprendrez bien une part de "Mardi-Mariage", aujourd'hui, spéciale "déco"...



J'avais déjà trouvé l'étole fushia et il ne me restait qu'à l'associer à une autre couleur, pour que le contraste soit parfait. C'est au hasard de mes pérégrinations sur les WedBlogs que je suis tombée sur cette photo sur le blog de Wed&TheCity.

 

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Donc j'ai choisi le gris (enfin, le futur marié était d'accord, je précise)



Dans notre déco, ça donnait ça:

 

collage-copie-1.jpg

 

En fait, l'hôtel où l'on a organisé le mariage (un superbe hotel-design) se chargeait de la déco. Ce qu'ils proposaient me plaisait beaucoup, mais c'était parfois "trop" minimaliste et j'ai dû un peu me battre pour qu'on nous mette quand même des petites perles fushia et argentées, éparpillées sur les tables parce que mon interlocutrice là-bas avait peur que ça fasse "trop chargé"... Sinon, j'ai adoré les orchidées immergées dans le vase d'eau, avec des pierres grises au fond. Et pour le wedding-cake (pas de pièce-montée avec des choux à la crème outre-Rhin...mais pas de regrets !), des fleurs fushia... j'aurais adoré avoir la même chose, sur plusieurs étages, mais on était trop peu nombreux ce jour là (23 adultes)... Voici, ci-dessous, un des chefs d''oeuvres faits par "notre" patissière Lucà de Luxe.

 

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photo: Lucà de luxe

 

Et maintenant, en exclusivité, un extrait de mon discours de ce jour là, où je parle de ces deux couleurs, fushia et gris, qui m'ont tant inspirée:

 

 

Ce mariage, nous l'avons voulu fushia et gris, deux couleurs qui s'accordent bien et qui sont pleines de symboles et de poésie : gris comme la ville et la pierre, fushia comme les fleurs de la campagne, gris couleur du design et de la modernité, fushia, couleur romantique, gris comme l'hiver berlinois, fushia comme le bonheur et la joie qui viennent l'illuminer aujourd'hui, gris masculin et fushia féminin, des couleurs certes différentes mais parfaitement complémentaires, tout comme nous deux, toi et moi, qui avons chacun notre personnalité mais qui nous rejoignons sur beaucoup de sujets. Nous qui nous sommes tantôt très semblables (combien de fois nous a-t-on pris pour des frères et sœurs!) et tantôt différents et complémentaires, comme les deux faces d'une même médaille, nous sommes faits l'un pour l'autre.

 

C'est beau, hein? Vous voulez un mouchoir?



 

 

 





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C'est qui C-cilou?

 

Maman de deux Loulous (4 ans et 20 mois), prof en congé parental, mariée à Monsieur C-cilou.

Je blogue pour répondre à une irrésistible envie de de décrire le quotidien, pour lui donner plus de saveur, le rendre plus rigolo et doux, comme un ourson haribo...et éviter que ma mémoire ne se vide à la vitesse d'un paquet de bonbons ! Je blogue pour prendre du temps pour moi, pour me poser, réfléchir, comprendre, partager.

Depuis Septembre 2011, nous vivons à Berlin (oui, oui, en Allemagne).

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