C'est mon nouvel adage. J'avais déjà constaté que cela se passait toujours bien quand mes Loulous étaient invités chez des amis ou gardés chez leurs grands-parents. Mais là, le week-end dernier, nous sommes partis en week-end en amoureux et nos Loulous ont été gardés par leurs grands-parents.
Cela faisait plusieurs jours que j'étais fatiguée, que mes enfants n'étaient pas toujours « faciles », refusaient tout ce que j'imposais, pleurnichaient, se chamaillaient, bref un grand bonheur de maman. Certes, je n'ai pas des enfants à proprement parler pénibles. Mais ce sont des enfants de 4 et bientôt 2 ans, avec tout ce que cela implique, quoi. En plus, avec le jour qui se lève tôt ici (deux heures de décalage par rapport à notre maison en France) et l'absence de volets (c'est culturel), ils étaient debout très tôt le matin.
Bref, j'avais besoin de vacances (je l'avais déjà dit? ah bon?).
Je ne me suis pas inquiétée, je savais que ça allait bien se passer dans l'ensemble, mais j'avais un peu de compassion pour nos baby-sitter qui s'apprêtaient à vivre un WE un peu plus fatiguant que d'habitude.
Point du tout. Ils ont été a-do-rables.
Ils ont mangé comme des ogres, ont réclamé de faire la sieste (!), dormi 3 heures l'après-midi, se sont couchés le soir sans problème et à une heure raisonnable...pour se réveiller à 8h30 (!!! La même heure que nous, dans notre hôtel au bout du monde! Dé-gou-tée!).
Louloute a mis son gilet à rayures qu'elle déteste. Sans broncher.
Loulou n'a rien dit au moment d'enfiler T-shirt et short (je vous rappelle qu'il n'aime pas découvrir ses gambettes et ses petits bras).
Ils ont marché sans râler, tenu la main, posé sur les photos, dit bonjour à la dame.
Les fourbes.
Moi qui pensait que mon père allait me dire "Ah ben oui, on comprends que tu sois fatiguée, avec ce rythme. C'est pas un âge facile, pour les enfants..." Ben non. je perds toute crédibilité. A la place, il m'a dit "Des comme ça, on pourrait en garder 5!"
Et bien sûr, ce matin, réveil 7 heures. Cet après-midi, 1 heure de sieste seulement. Crise sur la table à langer. Chamailleries pendant que je téléphonais. Prise en flagrant délit d'escalade d'armoire. Refus de se laver les cheveux. Et j'en passe.
Bref, c'est à croire qu'ils se paient de ma tête !
Mais...
m'en fiche, moi j'ai rechargé les batteries. Je suis la zénitude personnifiée. Na !
©Simone Hainz / pixelio.de