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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 21:28

arobaseQuand je bosse à la maison, sur mes révisions, comme en ce moment, ou sur mes préparations de cours, il faut que je prenne beaucoup sur moi pour ne pas céder à la tentation du "petit tour sur Internet". Vous connaissez tous ça...Avant de vous remettre au boulot, ou après avoir travaillé trèèès longtemps (15 minutes, quoi), ou de retour d'une pause pipi, hop, vous cliquez, mû par une force irrépréssible, sur le petit renard en boule ou sur le petit "e" bleu et vous voilà projeté, à l'insu de votre plein gré, sur la grande toile. Oh, après tout vous l'avez bien mérité cette petite pause. On n'est pas des bêtes, hein, on ne va pas faire que bosser. Et puis ça tombe bien, il fallait justement que vous répondiez au mail de votre frère concernant le cadeau de la fête des mères. Tiens, voilà une bonne raison d'aller sur internet. Hop, boîte mail ouverte, pas de nouveaux mails depuis la dernière fois (il y a 17 minutes), bon, je vais faire un tour sur le forum pour voir s'il y a des nouveaux posts. Pas grand chose. Booonn, tiens, ah, j'ai pas regardé si j'avais des nouveaux coms sur mon blog, allons-y. Rien de nouveau non plus, je referme....ah, oui, ça fait longtemps que je voulais regarder l'album photo Picasa de ma copine, il doit sûrement y avoir des nouvelles photos...ouiiii, y'en a 4 nouvelles, allez, je regarde en vitesse et après je m'y remets. Voilà, fini, bon, qu'est ce que je vais trouver comme excuse maintenant pour ne pas me remettre à bosser? Ah mais oui, y'a encore Facebook ! Allons-y ! Ah tiens, Machine (une copine d'une copine avec qui vous avez vaguement été en classe en maternelle, une fille qui compte vraiment dans votre vie, quoi) a mis des nouvelles photos. Je regarde et puis je m'y mets. Voilà, ça y est, maintenant, hop, je ferme Internet. Et je me remets au boulot. Mo-ti-vée ! Ah mais miiince, faut que j'y retourne, j'ai pas écrit à mon frère au sujet de la fête des mères alors que c'est pour ça que j'étais allée faire un "petit" tour sur Internet...!!!

 

Pour éviter ça, il me faut beaucoup de self contrôle ! Alors quand je dois vraiment bosser de manière concentrée, j'éteins l'ordinateur. Pas seulement une mise en veille dont on peut sortir d'un simple clic de souris, non, je l'éteins (parce que pour l'allumer, il faut que je me contorsionne sous le bureau, donc ça fait un gros obstacle à la tentation !). Et 10 jours avant mon concours en janvier, je le débranchais même, c'est dire si je sais combien mes démons sont tenaces !

Dans ces périodes là, où je n'ai pas beaucoup de temps à perdre, je balise le temps que je dois passer sur l'ordinateur. J'évalue: 1 heure, 1 heure et demie et je travaille jusqu'à l'heure dite. Au cours de la journée (avec l'ordi en OFF, donc), je note sur un papier ce qu'il faudra que je fasse sur internet le soir et je classe par rubriques (mail, recherche internet, blog, forum) et par priorités, comme ça, je suis plus efficace, j'évite les heures passées à errer sans but précis sur le web et si je dépasse le créneau que je me suis fixée, je sais que "l'essentiel" et le plus urgent ont été faits.

Et puis j'évite Facebook (cf Mes bonnes résolutions 2011). J'y vais dans la mesure du possible seulement le samedi (sauf pour suivre les fils de discussions par rapport à mes articles et pour contacter certaines personnes à qui je n'écris que via Facebook). Et j'arrive à m'y tenir.

Le problème, c'est quand j'ai besoin de travailler sur l'ordi...là c'est vraiment dur de m'autodiscipliner. Mais j'y arrive et il y a plutôt intérêt car les oraux (si je suis admissible, au quel cas, réponse fin mars) arrivent à grand pas (fin avril).

 

Et vous, vous arrivez à maîtriser votre consommation d'Internet? Ou êtes-vous définitivement accros?

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 23:23

bambinou_logo-badgeMamanV.jpgJ'ai eu plusieurs fois déjà l'impression de me faire avoir en tant que consommatrice...et notamment lorsqu'il s'agit de produits bio, naturels, écolos, etc. Depuis la naissance de mes enfants, je suis devenue plus sensible aux questions de développement durable et de protection de l'environnement et en tous cas à la qualité de ce que j'achète pour eux. Alors je leur offre de jolis jouets en bois, je leur achète des petits pots "naturels", des vêtements en coton "made in France"...

 

Mais quand je regarde sur l'emballage et que je lis que ce jeu qui semblait pourtant sortir tout droit d'une fabrique de jouets du Jura (le berceau des jouets en France...) a été "conçu et élaboré en France" mais (et c'est écrit en tout petit) "fabriqué en Chine", j'ai vaguement l'impression de m'être fait avoir. Ou quand je constate que le petit pot que j'ai acheté et qui se veut "naturel", patin, couffin, mais qu'il n'a en réalité rien de bio et que "la cuisson à la vapeur douce" n'est en réalité qu'une vaste fumisterie marketing, des mots sans véritable signification ("greenwashing", ça s'appelle, je crois, cette tendance...), ben je suis un peu énervée. Et quand j'achète des bodies pour mon fils que je crois sortis tout droit d'une usine sise à Troyes depuis des générations...et que je lis sur le site internet de la marque que "plus de la moitié" des employés travaille encore sur ce site...j'aimerais bien savoir où travaille l'autre moitié...enfin, je n'ai aucun mal à me l'imaginer.

 

Bref, j'en ai un peu marre d'être prise pour une idiote. Mais ça ne risque plus de m'arriver maintenant que BamBinou  est entré dans ma vie. Quoi, un 3ème bambin? Déjà? Mais non, BamBinou c'est un tout nouveau site de e-commerce qui a pour objectif de créer de la valeur et de la partager. C'est le 1er site 100% éco-responsable pour bébé et maman. Et là, on peut être sûre que ce n'est pas qu'une question d'affichage, parce que le BamBinou, il est comme St Thomas, il ne croit que ce qu'il voit. C'est pourquoi, Thierry, son fondateur, a pris le temps de vérifier la charte de fabrication de tous ses produits et rendu visite à de nombreux fabriquants pour s'assurer que l'affichage correspondant aussi à la réalité, que les produits qu'il vent sont sans composants chimiques et n'utilisent pas de procédés polluants. Les interviews qu'il a fait de ces fabriquants sont d'ailleurs consultables sur le blog de BamBinou, pour un maximum de transparence.

 

Voilà, enfin un site de vente en ligne qui ne prend pas les Mamans pour des pigeons et qui a compris que quand il s'agissait des enfants, de nos enfants, on voulait être pris au sérieux. Et d'ailleurs, signe que BamBinou n'est vraiment pas comme les autres: l'entreprise est une "entreprise amie de l'UNICEF"

 

C'est donc un honneur pour moi d'être en quelque sorte l'ambassadrice de BamBinou, mais surtout de ses valeurs. Je vous présenterai dans quelques semaines mes produits coups de cœur dénichés sur ce site (j'ai toujours rêvé de me la jouer présentatrice de Télé Achat!).  Et pour aller faire vos emplettes sur le site, vous n'aurez qu'à cliquer sur le badge "BamBinou" à droite de l'écran.

 

Parce que c'est pas écrit "Pigeon" ici, mais BamBinou !


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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 21:00

"Peut-on mentir à un enfant?" "Doit-on tout dire à un enfant?"

Ce sont les questions principales soulevées par la psychologue qui animait la rencontre-débat  à laquelle j'ai assisté cette semaine, sur le thème: "Comment dire? La maladie, la mort, la séparation, les interdits." J'ai appris beaucoup de choses sur la façon de communiquer avec son enfant, quel que soit son âge et sur le fait que bien des conflits parent-enfants pourraient être réglés ou évités si l'on réagissait différemment et si l'on utilisait d'autres mots. La psy a illustré son propos de plein de situations concrètes dans lesquelles il était facile de se reconnaître. En voici quelques unes..(Attention, c'est long ! Et pas toujours rigolo.) (T'es encore là? Bon, ben je continue alors...)

 

Communiquer dans les situations conflictuelles

Nous avons chacun un vécu, un passif, une zone douloureuse qui font que certaines fois, nous réagissons au quart de tour à certaines paroles. La clé pour réussir à sortir de l'ornière dans les situations tendues, c'est de s'affranchir de ce vécu émotionnel et de ne pas se laisser entraîner sur le terrain des sentiments et de la culpabilité où nos enfants savent parfois très bien nous emmener. Je m'explique, avec quelques exemples tirés de cette discussion.

 

Quand notre enfant nous lance "T'es pas gentille, je ne t'aime plus"

Ce qu'on dit parfois:

"C'est toi qui est méchant de dire ça, tu sais, les enfants aiment toujours leur maman et moi je t'aime beaucoup alors ça me fait de la peine d'entendre ça" Bon, ça semble évident que c'est le genre de chose qu'il ne faut pas dire.  Mais là où je me suis reconnue, c'est quand elle a dit que souvent, au lieu de réagir au problème, à la situation qui a provoqué cette phrase de l'enfant, on en reste à LA phrase qui fait mal et on répond par exemple (sans tomber pour autant dans l'excès de la phrase ci-dessus) "Je ne suis pas là pour être gentille, etc."

Ce qu'il faudrait dire...

En fait, il faudrait simplement ne pas réagir à la provocation de l'enfant, mais revenir à la situation, à l'interdit en question et ne pas laisser l'enfant nous embarquer sur le terrain des sentiments.

 

Même chose, quand on gronde un enfant et qu'il répond "C'est toujours moi que tu grondes, tu ne grondes jamais ma sœur, t'es méchante"

On a tendance à dire "Ce n'est pas vrai, hier, j'ai disputé ta sœur parce qu'elle avait fait ça et ça, tu vois, je ne fais pas de traitement de faveur etc."

Ce qu'il faudrait dire...

"Je ne te parle ni de moi, ni de ta sœur. Là il est question de ton comportement présent."

 

Ou encore, quand votre fille a repéré chez une copine une superbe poupée et qu'elle vous tanne pour l'acheter

On est tenté de dire:

" Mais tu sais, ma chérie (important, le "ma chérie"), le magasin est fermé. On ne peut pas l'acheter."

Et puis on se lance dans des grands discours sur la valeur de l'argent, que ça coûte cher, que Papa et Maman n'ont pas tant d'argent que ça etc. (mode "violons" ON)

Bref, on préfère faire croire à son enfant que vraiment, on aimerait bien lui offrir cette magnifique poupée, mais que vraiment, là, on ne peut pas et que c'est bien dommage, parce qu'on serait prête à le fair s'il n'y avait pas tous ces obstacles que la vie dressait entre nous et le magasin Joué Club....

Tout ça pour ne pas dire "non". Et courir le risque de se faire détester, ne serait-ce qu'un temps, par son enfant.

Ce qu'il faudrait dire...

Tout simplement, faire comprendre à l'enfant qu'il ne peut pas tout avoir et ne pas avoir peur de sa réaction et de son chantage affectif. Selon la psychologue qui animait cette soirée, un bon parent, c'est aussi un parent qui accepte le fait de ne pas se faire aimer tout le temps.

 

 

Les sentiments: ils ne sont pas bons ou mauvais, ils sont, tout simplement

On accepte bien la joie, la gaîté, la satisfaction le bien-être, bref, tous les sentiments positifs que peuvent avoir nos enfants. En revanche, on a toujours un peu plus de mal à supporter de les voir en colère, de les savoir jaloux, de les savoir avoir peur.

Ce qu'on a tendance à dire

" C'est pas bien d'être jalouse de ton petit frère." ou "Non, on ne se met pas en colère quand on doit partir de chez Sarah, ça ne se fait pas".

Ce qu'il faudrait dire

" Je vois que tu es très en colère, parce que tu es frustrée de partir de chez Sarah. Je sais que tu as passé un bon moment chez elle et tu vas me raconter dans la voiture ce que vous avez fait cet après-midi" (et hop l'air de rien, pendant qu'on dit ça, on enfile le manteau, c'est toujours ça de fait...!)

Je ne sais pas si ça marche. Certainement pas à tous les coups. Ce serait trop simple ! Mais ça a le mérite d'aider l'enfant à mettre des noms sur ce qu'il ressent et lui fait comprendre que le message qu'il cherche à faire passer est bien arrivé à son destinataire et du coup, ça calme un peu le jeu.

Les sentiments, quels qu'ils soient, n'ont pas à être jugés bons ou mauvais, bien ou pas bien. Ils "sont", un point c'est tout et il faut les accepter.

Sauf quand les enfants se roulent par terre et nous foutent la honte en plein milieu du Leclerc.

 

Préciser ses attentes  

(T'es encore là? Bon, ben je continue, tu vois, c'est long aujourd'hui, hein?)

Ce qu'on a tendance à dire:

"Tu seras polie quand on arrivera chez ma collègue Trucmuche." / "Range ta chambre"

et résultat: pas de bonjour ni de sourire arrivés chez Trucmuche et chambre à peu près dans le même état qu'avant que le message "Range ta chambre" (Pourtant on ne peut plus explicite) ait été formulé.

Ce qu'il faudrait dire:

Pour un enfant "être poli / sage" ou "ranger sa chambre" ne veut pas forcément dire la même chose que pour nous. Selon leur âge, ça peut même ne rien vouloir dire du tout.

Il faudrait donc pouvoir expliquer ce qu'on attend: "Chez Trucmuche, quand elle te dira bonjour, tu répondras aussi bonjour" ou "Dans ta chambre, tu mets la poupée dans le landau et les légos, dans la boîte", ça évite pas mal de conflits...(à ce qui parait! J'ai pas encore eu le temps de tester!)

 

 

Parler de la mort, de la maladie

Ce qu'on a tendance à dire:

"Il est parti" ou "Il est au Ciel"

Parce qu'on veut protéger l'enfant, lui éviter des peurs inutiles ou parce que la vérité est trop difficile à accepter, même pour soi-même et que c'est une façon de la dissimuler.

Ce qu'il faudrait dire:

Tout simplement "Il est mort" et préciser "Il s'est arrêté de vivre"

Quel que soit son âge, un enfant est capable de comprendre cette information. Ils ne comprennent le côté irréversible de la mort que vers 6 ans, mais avant cet âge, ils peuvent tout à fait s'y retrouver avec le mot "mort".

Si c'est la maladie qui a emporté la personne, on peut préciser qu'il était très malade et si l'enfant a peur - quand à son tour il est malade - de mourir, bien lui expliquer qu'il y a des maladies très graves et qu'en tous cas on ne meurt pas d'une angine ou d'une gastro.

 

Dans tous les cas de figure, la base de la communication c'est de se dire qu'on peut effectivement tout dire à des enfants, qu'il y a beaucoup de choses qu'ils sont en mesure d'entendre, mais qu'il ne faut pas leur mentir, même pour les préserver. Cependant, la vérité à laquelle ils ont droit doit être aménagée en fonction de leur âge. On peut, quand l'enfant est tout petit, n'en donner qu'une partie et, en fonction de sa demande et de sa maturité grandissante, on peut fournir des compléments d'information (par exemple sur le fait que certaines personnes croient que l'être aimé est au ciel et continue à les regarder, ou sur le souvenir de la personne qu'il convient d'entretenir afin que celle-ci continue à vivre dans les cœurs, ou sur la maladie qui a emporté la personne), qui viendront compléter mais en aucun cas corriger ce qui a été dit précédemment, puisqu'il faut donner la véritable information dès le début et s'y tenir. Si l’on n’a pas menti, l'enfant arrivera donc à faire son propre cheminement avec les réponses que l'on fournit à ses interrogations.

 

Voilà...ceci n'est en aucun cas le manuel du parfait parent qui sait communiquer. Je ne fais que retranscrire ce que j'ai entendu à cette conférence et je ne cherche pas édicter une règle de conduite, mais la plupart des situations évoquées m'ont amené à réfléchir sur ma façon de faire, et surtout de parler avec mes enfants...ou pas.

 

Et vous, avez-vous fait l'expérience de ces situations qui dérapent parfois, faute de savoir utiiser les bons mots?

 

(bon, ben si t'es arrivé jusque là, c'est que tu m'aimes vraiment...merci!)

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 22:13

 DSCN2000Après la chambre de Loulou  je vous invite à entrer dans celle de ma petite puce de trois ans. Là, on change radicalement de tons: après la douceur des bleus et gris, voici la bonne humeur du vert et du fushia. J'avais envie d'une ambiance très gaie, comme des rires d'enfants et très colorée, façon bonbon acidulé. Alors...sirop de grenadine ou sirop d'anis? Les deux madame la marchande !

C'est la troisième chambre que ma Louloute occupe car nous avons beaucoup déménagé depuis sa naissance. Et à chaque fois, j'ai repris les même tons et refait la même déco dans sa chambre de bébé. Mais là, c'est une grande fille et on a un peu réorganisé la chambre, ne serait-ce que pour donner le lit à barreaux à son frère. Du coup, Lououte a hérité de mon lit "de jeune fille", repeint et remis en état par Mamoune. Les jouets sont faits maison par Mon Père (-Noël) alias Papinou et les petits cadres au mur ont été peints par Maminou.


02_fevrier1.jpg

ambiance "punchy-girly"

(C'est un nouveau concept déco trèèèès tendance, vous connaissez pas?)

 

DSCN1997.jpg

un coin jeu à taille d'enfant

 

DSCN1995.jpg

un vrai lit de grande...puisque c'était celui de Maman


 

Et chez vous? A quoi ressemblent les chambres de vos enfants?

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 20:36

training.jpgAutour de moi, plusieurs amies sont actuellement enceintes de leur 1er enfant. Je vais bien me garder de leur dresser un tableau exclusivement négatif des premières semaines, quand le bébé vient d'arriver et que tout semble insurmontable. J'ai plutôt envie de leur dire qu'AUCUNE des tâches auxquelles la maman débutante est confrontée n'est réellement insurmontable, à condition de s'entraîner un minimum DES MAINTENANT !

Alors, les futures mamans: prêtes pour l'entraînement, le Koh-Lanta de la primipare?

 


 

- En guise d'échauffement, vous me ferez 30 flexions par jour, en pliant bien les genoux, dos bien droit et périnée maintenu. Ca vous aidera à renforcer vos cuisses en prévision de toutes ces tâches que vous allez devoir réaliser tout en portant votre bébé au creux d'un bras ou sur la hanche (une fois qu'il aura un peu grandi, mais ne sera pas pour autant devenu moins dépendant !). Par exemple, remplir une machine à laver avec chargement frontal, sortir un sèche linge, vider le lave-vaisselle, le tout lestée d'un bon 4/5 kg porté asymétriquement.  J'ai dit pliés les genoux ! Et on ménage son dos, Mesdames !

- Ensuite, vous vous entraînerez à la plus périlleuse des tâches si l'on veut qu'elle ne finisse pas en taches (et donc en chargement de machine à laver genoux pliés avec bébé sur la hanche, voire plus haut !), j'ai nommé la dégustation l'engloutissement en 4ème vitesse d'un yaourt, d'une seule main, et ce, en position debout. Parce que, mieux vaut vous faire une raison dès maintenant: il faudra attendre quelques mois avant de pouvoir finir un repas en moins de 4 minutes 30, sachant qu'en général, dès le fromage, bébé commencera à s'impatienter et ne plus supporter de vous voir faire quelque chose seule (donc sans lui) et insistera lourdement avec force pleurs et cris à vous en déchirer l'âme, pour que vous le preniez dans vos bras...et vous serez donc contrainte de finir votre repas d'une main, si possible debout et en effectuant des petites secousses (façon ressort, vous visualisez?) pour le calmer. Les premières cuillères sont toujours les plus faciles, mais c'est bien plus dur de racler le fond du pot de yaourt sans le tenir de l'autre main... Je n'y arrive d'ailleurs toujours pas...mais moi, PERSONNE ne m'avait prévenue !

- Puis vous me réviserez les grands classiques, à savoir les berceuses que vous allez devoir chantonner une bonne douzaine de fois avant que votre chérubin ne s'endorme (pour finir par se réveiller 12 minutes après, le temps pour vous de prendre une douche, sympa, le chérubin). Pour ne pas vous retrouver à ne pouvoir chanter que le refrain ou en être réduite à simplement fredonner l'air (con), vous me réciterez tous les soirs trois  "dodo, l 'enfant do", cinq  "doucement s'en va le jour" et deux  "fais dodo, Colin mon ptit frère". Attention , interro dans 9 mois. Vous pourrez pas dire qu'on ne vous a pas prévenue. Et la première qui demande si c'est noté me fera trois "Frère Jacques" en plus.

- Vous vous exercerez également matin, midi et soir à nouer, dénouer et renouer une écharpe de portage. Au début c'est long et laborieux, mais ensuite on prend le coup de main et on fait ça...les yeux fermés (ce qui d'ailleurs n'est pas étonnant vu le manque de sommeil). Comment ça, t'achèteras un porte bébé classique sans nouage? On cherche à se défiler, hein? Le problème, c'est que les porte-bébés c'est plutôt pour le bébés à partir de 3-4 mois et que pour les nouveau-nés, l'écharpe permet un portage plus physiologique. Et 3-4 mois à attendre, sans rien pouvoir faire les mains libres, c'est long, croyez-moi. Donc l'écharpe est JUSTE incontournable. 

- Di'ici la fin de votre grossesse vous deviendrez également experte en manipulations sur Picasa, Skype et voyages sncf.com parce que la merveille, il faudra la montrer souvent aux grand-parents ! Alors on se crée dès maintenant un album picasa, un profil sur skype et on utilise l'option "sauvegarder mes voyages préférés" sur le site de la SNCF, tout en se renseignant sur la carte Enfant +.  Allez, on s'y colle... et on ne râle pas devant le site (pourri) de la SNCF, c'est pas bon pour le bébé, les ondes négatives !

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 00:02

Je suis enfin allée chez le coiffeur. Heureusement, parce que je vous rappelle l'urgence capilaire. Et pourtant j'ai dû repousser le rendez-vous pas moins de 3 fois. Et j'ai cru que j'allais devoir rebrousser poil chemin une 4ème fois car Loulou a eu de la fièvre dans la nuit d'hier, fièvre fort heureusement passée ce matin. Et qui dit fièvre dit, pas de halte-garderie et donc pas de toilettage coiffeur pour maman.

Eh bien j'en suis ressortie contente, ce qui est rare parce qu'en général j'ai l'impression qu'on ne voit pas la différence.

Et j'en suis ressortie aussi avec des pinces à lisser. Ceux qui me connaissent vont rire en m'imaginant en train de lisser ma chevelure particulièrement bouclée. Mais je vous rassure, c'est juste pour lisser une mèche devant.

 

Et ces histoires de cheveux me rappellent un bon mot de ma Louloute cette semaine.

 

Elle jouait à coiffer sa poupée.

 

ELLE: "Je brosse ma poupée afin de faire connaissance"

 

MOI: "Ah bon, mais pourquoi tu précises ça? Tu as entendu cette phrase où?

 

ELLE: "Ben dans mon livre sur le Poney-Club"

 

 

Allez, bon week-end à vous !

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 21:20

imagesJ'ai 33 ans. Aujoud'hui. C'est mon anniversaire.

Il faut que je me le répète plusieurs fois pour m'en persuader, parce que cette journée a brillé par sa normalité.

Mon coéquipier n'est pas là ce soir, retenu par une obligation professionnelle. Pas de gâteau ni de bougies. Un repas classique du soir: pâtes pour ma Louloute et part de quiche de la veille réchauffée au micro-ondes pour moi.

 

Et pourtant...

Et pourtant j'ai reçu des dizaines de mails, sms, messages sur Facebook, cartes virtuelles qui m'ont tous fait chaud au coeur.

Et pourtant j'ai reçu un énorme bouquet de fleurs ce matin de la part de mon cher et tendre.

Et pourtant j'ai compris hier que lui et ma Louloute complotaient dans mon dos, bricolaient quelque chose en douce.

Et pourtant ma Louloute a sorti ostensiblement un cadeau de sa cachette pour pouvoir mieux le recacher, trop fière d'avoir pour la première fois un secret à garder.

Et pourtant j'ai repéré dans le frigo et le placard des ingrédients suspects: lait de coco, dés de saumon, champagne.

Et pourtant il m'a dit de ne rien prévoir le week-end prochain.

 

Pas de doute, c'est bien mon anniversaire et je suis entourée d'une famille et d'amis merveilleux. J'en suis certaine.

La fête peut attendre...j'aime bien les surprises, de toute façon!

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 21:19

DSCN1482.JPGJ'ai fait une thalasso "Maman / bébé " à Saint- Malo après la naissance de ma Louloute. Allez-y, vous pouvez me jalouser, me haïr, me détester sincèrement..

 

J'en ai même fait une deuxième après la naissance de mon Loulou. Oui, ça y est, je sais, entre vous et moi c'est fini...

Je suis une veinarde, une chanceuse, mais surtout une maman très gâtée par sa famille et son compagnon puisqu'ils m'ont offert ces deux magnifiques séjours en cadeau, notamment pour mes 30 ans.

 

 

Comment ça se passe, une Thalasso "maman/bébé" aux thermes marins de Saint-Malo? (Je précise que ceci n'est pas un article sponsorisé)

 

Les soins sont principalement destinés à la jeune Princesse Maman.  Ils ont lieu par demi-journées, en alternance le matin ou l'après-midi, en individuel ou en petits groupes.

Parmi les principaux soins individuels, il y a:

- Les enveloppements d'algues, ou comment être transformée en papilotte sous celophane. Un soin extrêment relaxant.

- Les bains à remous, agrémentés d'huiles essentielles.

- Les douches favorisant la circulation sanguine

- Les massages kiné (un grand moment de bonheur)

- ...et aussi des soins Spa: modelage ventre plat et drainage minceur.

Les soins collectifs sont:

- Séances d'aquagym collective avec d'autres jeunes mamans

- Séance en piscine avec jet pour les lombaires ou les cervicales.

 

Et qu'est-ce qui est prévu pour le bébé?

 

Les bébés bénéficient de deux séances de massage réalisés par leur maman ou leur papa, sous la houlette d'un kiné qui initie les parents aux principaux gestes du massage bébé, dans une salle avec une vue imprenable sur la plage (cf. photo)

Le reste du temps, bébé peut être confié à la crèche. Ce n'est pas un club enfant comme sur n'importe quel lieu de vacances. C'est une véritable crèche agrée, avec des puéricultrices très disponibles pour porter et dorloter ces petits bouts qui ont souvent moins de six mois...et leurs frères et soeurs plus grands qui les accompagnent parfois.

 

Et le papa dans tout ça?

 

Le papa a droit aussi à sa part de bonheur et de repos ! Il a accès à toutes les infrastructures des thermes: sauna, hammam, parcours aquatonic, piscine, salle de musculation...et également à la salle de détente avec vue sur la mer où nous nous sommes endormis plus d'une fois, bien au chaud dans nos peignoirs, allongés sur des transats, après avoir dégusté une part de gâteau du pâtissier des thermes, Pascal Pochon. Aussi mémorable que les soins en eux-mêmes.

 

Et l'hébergement?

 

Nous avions choisi l'hébergement dans une résidence attenante aux thermes, dans un studio entièrement équipé et surtout avec tout le matériel de puériculture pour les bébés !

 

Pour conclure...

Ces deux séjours ont été inoubliables: à la fois vacances en famille et vacances de détente et de repos pour les parents. Les soins aident vraiment à se ressourcer, à reprendre doucement possession de son corps après la grossesse. (La seule question qui me préoccupait pendant ces 6 jours de thalasso c'était: "Qu'est-ce que je vais bien pouvoir répondre à la dame qui me demandera quelle huile essentielle je veux dans mon bain: relaxante, circulatoire, amincissante ou tonifiante...pas moyen d'avoir les 4 en même temps?" ) Et on se détend d'autant mieux quand on sait que son bébé est entre de bonnes mains.

Le cadre est magnifique, les locaux très raffinés...et la ville de Saint -Malo vaut vraiment le détour. Même quand le temps est maussade, la promenande sur la grande plage du sillon reste un incontournable !

Alors, si vous ne savez pas quoi vous faire offrir pour vos Noëls et/ou anniversaires et que vous avez une famille nombreuse...pensez à une thalasso, votre corps et votre esprit vous diront merci ! (Vous pouvez même grouper plusieurs anniversaires de plusieurs années, parce que ça vaut vraiment la peine!)

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 07:21

Il y a des mots, des expressions qui reviennent souvent dans la bouche des gens, dans les médias...et sur les blogs. Des mots qui, pendant les 5 années de mon exil berlinois, m'avaient complètement échappés. Mon français vivotait dans le vase clos de mon petit réseau d'amis et collègues francophones, loin des évolutions que ma langue maternelle connaissait "au pays".

 

Et quand je suis rentrée, il m'a semblé que je redécouvrais ma langue. Et que ses nouveaux accents ne me plaisaient pas toujours. J'ai même eu l'impression de parler une sorte de vieux français parce que j'étais complètement en décalage avec ces expressions qui semblaient être le summum de la branchitude.

 

Quand je suis partie vivre en Allemagne, quand on était content de quelquechose, on disait,: "C'est super" ou "C'est génial" ou si on était un peu fantaisiste, on disait "C'est (méga) cool". Quand je suis revenue, on ne disait plus tout ça...non, trop ringard, il fallait dire: "C'est énorme" (en insistant sur le E) ou "Enorme!" (tout court) ou, le top "C'est juste énorme!"

 

Et c'est justement l'emploi  à tort et à travers du mot "juste" qui m'a le plus hérissée. "Cette mousse au chocolat, elle est juste à tomber", "Ce film, il est juste excellent." En Cécilien, on ne dit pas "juste", on dit "tout simplement" ou "tout bonnement". Et ce "juste", m'a énervée à un point, que j'en ai même écrit un courrier au magazine ELLE dans les pages duquel il surgissait toutes les trois lignes....courrier qu'ELLE a publié...dans son numéro du 31/12/2007 (date de naissance de ma Louloute!) ça, c'est fait...

 

Et justement, "ça, c'est fait"...Mais pourquoi vous dites tous ça? Ca vient d'où? Qu'est ce que ça veut dire? C'est comme "bien fait pour toi!" ou "Na!" ?? J'ai du mal à l'utiliser à bon escient, d'ailleurs j'ai envie de dire que je ne l'utilise pas...

 

"J'ai envie de dire"...est une expression qui, "j'ai envie de dire", ne sert à rien, puisqu'au final, je n'ai pas seulement envie de le dire, mais je le dis vraiment...vous me suivez? C'est un peu un retardateur, un créateur de suspens, le "j'ai envie de dire"...mais..."J'dis ça, j'dis rien"...(ben tu l'as quand même dit).

 

Enfin, la langue française, "c'est que du bonheur" (expression à servir à toutes les sauces, notamment auprès des femmes enceintes / jeunes mamans etc. Par exemple "C'est dur au début, je sais. Mais tu verras, après, c'est que du bonheur"). Oui, le français, c'est juste énorme: on change des lettres en plein milieu d'un mot, on fait passer des mots du masculin au féminin, on utilise deux mots qui veulent dire la même chose...genre " Dommage qu'au jour d'aujourd'hui je ne sois pas mieux numérée, sinon j'aurais pu me permettre encore plus de bonnes soldes." Grrrgggrngrh (T'énnerve pas, C-cilou...ben qu'est ce qui se passe?...Attends, je vais te chercher ton rescue.) Alors ces trois là, ils m'horripilent....On dit "réMunéré" (rien à voir avec les numéros!!!!) et "solde", ça a beau être un passe-temps a priori féminin, c'est un mot masculin ! Et on dit "à ce jour" OU "aujourd'hui", mais pas les deux dans "au jour d'aujourd'hui!"

 

Mais il y en a une qui me plait vraiment, d'expression, c'est "Le gâteau abricot-caramel-brownie que Laure nous a fait goûter, c'est une tuerie. " J'adore, ça résume tout ! Tellement bon qu'il nous met par terre ! Celle là, je la garde ! Bien plus éloquent que mon vieux "il est vraiment trop bon / délicieux".

 

Voilà, je viens de perdre une partie de mon lectorat qui va me prendre pour une vieille ringarde passéiste (rapport à mon article d'hier!) et rétrograde (rapport à celui-ci!)...mais je ne suis pas la seule à m'emporter contre certaines dérives du langage, notamment sur internet et j'ai approuvé entièrement Sandra avec son billet allergik aux merkis !

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 20:18

DSCN1979.JPGJe déteste les pages qui se tournent. J'ai beaucoup de mal à accepter les "plus jamais". Je me répète parfois plusieurs fois, comme un mantra,  "c'est la dernière fois que..." pour pouvoir saisir pleinement ces moments que la vie ne m'offrira plus. J'ai, par exemple, toujours un pincement au coeur en quittant un appartement dans lequel j'ai vécu, ne serait-ce que quelques mois. J'ai les yeux qui s'embuent en faisant le tour avant l'état des lieux, sentant rôder les souvenirs des instants heureux. Et quand je suis en vacances quelque part, j'accueille en moi le plus d'impressions, de sensations, d'images positives pour que ces moments ne m'échappent pas.

Certes, chaque page qui se tourne est aussi une nouvelle page qui commence, voire un nouveau chapitre. Toutes les pages ne m'ont pas forcément plues, mais immanquablement je me dis: "ça ne reviendra plus". Il m'est même arrivé d'avoir le coeur gros en quittant un job dans lequel j'avais pourtant été très malheureuse. Je savais que l'avenir serait forcément meilleur, mais  je n'ai pas pu m'empêcher de penser que cette époque était inexorablement révolue...et d'être prise d'un vertige.

 

Avec les enfants, j'ai presque quotidiennement ce sentiment. Chaque journée avec eux est unique et la suivante sera également riche en émotions, en sourires et en découvertes. Et pourtant quand vient le soir, je me dis que j'aurais bien aimé m'attarder un peu plus sur cette page avant que la suivante ne commence. J'ai même parfois le sentiment de ne pas avoir fini de la lire, cette page. A chaque date d'anniversaire, à chaque changement de mois de mon Loulou, je me dis: "Voilà, mon bébé n'a plus 6 mois maintenant. C'est fini. Je ne dirai jamais plus que ce bébé a 6 mois." La transat traîne au milieu du salon et je ne me résouds pas à le ranger ("plus jamais je ne verrai Loulou dans ce transat..."). Je dois me faire violence pour ranger dans des cartons les vêtements devenus trop petits. J'attends même un moment avant de les fermer, de les scotcher, de les sceller définitivement.

 

Cela peut sembler futile, voire ridicule, de chercher à retenir les moindres instants, de vouloir saisir à bras-le-corps le temps qui s'échappe, la vie qui file entre les doigts. Je ne suis pourtant pas passéiste ou nostalgique. J'aime voir mes enfants grandir, je suis fière de constater leurs progrès et je m'en réjouis sincèrement. Mais j'aime enfermer les souvenirs heureux dans la boîte de ma mémoire pour pouvoir revenir y goûter quand l'envie me prend. Cela n'a rien à voir  non plus avec la peur de vieillir, mais plutôt avec le désir ardent de savourer pleinement l'instant présent, tout en ne sachant pas forcément si le bonheur sera encore présent au chapitre suivant.

 

Depuis hier, je n'allaite plus mon Loulou.

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C'est qui C-cilou?

 

Maman de deux Loulous (4 ans et 20 mois), prof en congé parental, mariée à Monsieur C-cilou.

Je blogue pour répondre à une irrésistible envie de de décrire le quotidien, pour lui donner plus de saveur, le rendre plus rigolo et doux, comme un ourson haribo...et éviter que ma mémoire ne se vide à la vitesse d'un paquet de bonbons ! Je blogue pour prendre du temps pour moi, pour me poser, réfléchir, comprendre, partager.

Depuis Septembre 2011, nous vivons à Berlin (oui, oui, en Allemagne).

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